Que sont donc devenues
Ces Belles des temps jadis
Qui égayaient nos vues
De leurs charmes complices
Les ans les auraient-ils fanées
Au point qu’elles veuillent rester cachées
Elles qui il y a peu d’années
Se plaisaient à venir coucher
Il n’est fait de cadeau
Au monde du vivant
Qui subit les assauts
Du temps qui prend son temps
Qu’elle est cruelle cette nature
Qui vous envoie en sépulture
Puis offre vie et aventure
A de nouvelles créatures
Revenez donc, de grâce
Sur votre piédestal
Vous avez votre place
Vous n’êtes pas vestales