Pour l’hiver c’est déjà fait,
Grand temps est-il maintenant
D’un beau costard de printemps
Tailler avant mois de mai.
Au terme du premier mandat
Nous savons trop qui vous êtes,
Quels projets avez en tête.
De ceux-là ne voulons pas !
Le bouffon d’élites obscures
A trop usé du pouvoir
Pour servir de promontoire
A ce dont nous n’avons cure.
Simple exercice de mémoire :
La promettiez exemplaire,
L’est encore plus bananière.
Que s’en inspire l’isoloir . . .
Tous ces proches encensés,
Occupés à faire tambouille
Au service de vos magouilles
Servant projets insensés.
En si peu de temps vous fîtes
Trop grand mal à la Nation,
Pour reconduire vos fonctions
Et les desseins qu’elles suscitent.
Pour obéir à vos chefs,
Vous nous avez éborgnés,
D’autres ont été amputés.
Tout ça, pour vous, c’est bésef ?
Nous tenons à notre France.
Stop à son démantèlement,
De vous et vos courtisans,
Il nous faut prendre distance.
Vitamine D dangereuse
Et glyphosate merveilleux :
Non mais, excusez du peu,
Que de décisions foireuses !
Depuis deux ans vous baignez
Dans un délire psychotique,
Qui de notre République
Rit de façon éhontée.
Ne reste que peu de temps
Avant qu’il ne soit trop tard,
Pour qu’enfin de vos bobards
Soient conscients tous les votants.
Ce n’est pas d’un imposteur
Que viendra la solution,
Pour dépêtrer la Nation
De tant d’errements et d’erreurs.
Adieu, cher petit monsieur.
Et que l’Histoire vous oublie,
Vous n’êtes qu’un piètre marquis,
Nourri de mobiles vaseux.
Par souci de division,
Emmerder avez voulu
Ceux que vous pensez perdus.
Bien drôle de déclaration !
Qui voudrait la guerre civile
Autrement ne s’y prendrait.
Urgentissime il paraît
D’en trouver un plus habile !
© Pierre Couchard