Qu’il est long et dur
Le temps de la construction
Alors qu’éclair augure
Celui de la destruction
Des plans des architectes
Aux petites mains besogneuses
S’agitant comme des insectes
Sur la terre rugueuse
C’en sont des jours de travail
Tout comme des nuits sans sommeil
Qui ne font place aux ripailles
Ou pour qui baille aux corneilles
Des pyramides aux cathédrales
Nobles symboles de la grandeur
D’organisations triomphales
Encore à ce jour dans nos cœurs
Ces édifices sont le reflet
De grands projets de société
Se voulant du meilleur effet
Au plus lointain dans les contrées
Histoire ancienne, c’était avant
Il ne faut pas voir en arrière
Certains diront « allons d’ l’avant »
Eux qui ne voient que leur carrière
A-t-on les chefs que l’on mérite
D’où sortent-ils, beaux et fringants
bonimenteurs et hypocrites
Qui ne sont que de vils servants
Une question, qui sont leurs maîtres
Pour quels mobiles et quels desseins
Qui comme à la poste une lettre
Jettent le passé au ravin