Pauvres Types

 

 

A tous ces pauvres types,
Et quand j’use de ce mot
Rejoignent cette fine équipe
Des dames pour leurs propos.

 

N’ont-ils aucune honte
A claironner ainsi,
En se croyant grands pontes,
Toutes leurs inepties ?

 

Combien avons-nous eu
De mensonges éhontés
Sous des airs ingénus
Promptement affirmés ?

 

Serait-ce pour une médaille
Qu’ils rêvent de voir piquée
Dans l’étoffe du chandail
Pour se faire admirer ?

 

Au milieu de champions,
De la légion d’honneur
La dernière promotion
A loué des farceurs.

 

Dans toutes les cours des Rois,
Partout et en tous temps,
On a toujours eu droit
A moultes courtisans.

 

Des flopées d’opportuns
Prêts à tout avaler,
Même à se faire tribuns
Pour la moindr’e once gagner.

 

Ils, elles sont à vomir
En se prostituant
Pour la cause servir
Auprès des plus offrants.

 

Après les Grands Labos
C’est la voix du Colon
Qu’en fidèles collabos
Ils clament à l’unisson.

 

Subventions, pots de vin,
En totale discrétion
Iront pour eux bon train.
On en a l’impression.

 

Leurs conflits d’intérêts
Jamais ne les étalent
Si ce n’est à regret
Coincés par la morale.

 

Cela s’est déjà vu
Dans des temps plus anciens,
Que de tels peigne-culs
Perdirent vies et biens.

 

Si tout baigne à présent,
Il se peut que demain
De nouveaux combattants
A cela mettent fin.

 

©  Pierre Couchard

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