Tantôt, tantôt

 

 

Aux petits soins à mes côtés
Depuis mon arrivée sur terre
Jamais été à mégoter
A croire que tu es plus que mère

 

Devenus rares sont les moments
Où je peux de toi me passer
La nuit le jour c’est permanent
Tu sais tous mes désirs combler

 

Toujours, toujours, une vraie source
Jamais à plat ni sur le flanc
D’où puises-tu toutes ces ressources
C’est carrément impressionnant

 

Loin d’être isolé est mon cas
Partout autour de la planète
On peut dresser le même constat
Si tu t’en vas c’est la disette

 

Pétrole ou gaz, eau ou atome
Tu ne fais pas de différence
De tous ceux-là tu fais des ohms
offrant la corne d’abondance

 

Sans ta magie combien d’esclaves
Nous faudrait-il pour satisfaire
Tous nos besoins dont on se gave
Des essentiels aux secondaires

 

Vas-tu pouvoir encore longtemps
Répondre à la demande qui croit
Alors que partout l’on entend
Des voix emplies de désarroi

 

Faut-il réduire nos appétits
Mais quelle est donc cette idée folle
Là nous disons que nenni
Et te confions au Dieu Éole

 

Fini le temps de l’opulence
Au gré des vents et du soleil
Voici l’ère de l’intermittence
Tantôt en marche, tantôt en veille

 

 

© Pierre Couchard

 

Ce poème vous a plu, ou pas . . . Envie de réagir ?

Profitez de cet espace dédié.

Facultative, l’adresse mail est à renseigner si vous souhaitez une réponse.

 

Titre du poème :

2 + 12 =

 

Autres écrits

Une soixantaine
de poèmes

plus de 700 haïkus
en ligne

Des chansons en recherche d’interprètes . . .