Yvan le Vrai

 

 

En quelques strophes une fiction
Droit sortie de l’imaginaire
Point ici de diffamation
A l’encontre de congénères

 

Comme on le lit dans des récits
Question ici de ressemblance
Avec tout âme ou corps qui vit
N’est que hasard ou pure malchance

 

S’il avait vent, Yvan le vrai
De cette histoire plutôt salasse
Dans les brancards sûr qu’il ruerait
Pour qu’à ses siens grand bien leur fasse

 

Parti de rien dans sa campagne
Où plus d’un gueux est resté gueux
Fort soutenu par sa compagne
Il a construit en besogneux

 

Nombreux empires ont vu le jour
Au temps fameux des trente glorieuses
C’est ainsi qu’est venu son tour
Au bout d’années très laborieuses

 

L’Hostro-hongrois ou l’Ottoman
Ont fini par se disloquer
Un jour viendra rien d’étonnant
Pour lui aussi de s’effondrer

 

Yvan n’est plus depuis longtemps
Mais la fortune est encore belle
Ce qui maintient les courtisans
Tant qu’est remplie cette escarcelle

 

Guerre déclarée par la plus proche
En plus kalif que le kalif
Il y aurait anguille sous roche
Serait à craindre qu’elle se rebiffe

 

Un beau gâchis au Landerneau
Sur fond de hargne et jalousie
Où bons à rien et vrais fayots
Vont en tirer meilleurs partis

 

Comme on l’a vu pour Matignon
Nomination d’un freluquet
Flottant encore dans son caleçon
Et sans maîtrise de ses sujets

 

C’est dans les rangs le grand silence
Chacun craignant les représailles
Mieux vaut se taire pour faire bombance
Et partager d’autres ripailles

 

Quand le drapeau sera en berne
La transmission s’annonce houleuse
Fini le temps des balivernes
Le massacre à la tronçonneuse

 

 

 

© Pierre Couchard

 

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