Haïkus au fil du temps . . .

 

 

 

Des familles d’accueil
Pour enfants en déshérence
Un bravo immense

 

Force du bon bailleur
Il peut en faire bailler sept
Qui veut commencer ?

 

Une fois abattu
L’arbre nous sera utile
Disons-lui merci

 

Plus chaud ou plus froid
Les avis sont partagés
Mais qui a raison ?

 

Le temps qu’il va faire
Ne pas le savoir d’avance
Mieux vaut la surprise

 

Centaines de millions
Les victimes de la dernière
Prochaine en milliards ?

 

Hasard du hasard
Est-ce par le fait du hasard
Que vient le hasard ?

 

S’il vient par le train
C’est à la gare St-Lazare
Qu’arrive le hasard

 

La liste s’allonge
Au fil des semaines et mois
Dans mon cœur l’émoi

 

Longues soirées d’hiver
Pensées à la belle saison
En seront meilleures

 

Rosé(e) du matin
Ça n’a pas les mêmes effets
Si un ou deux « e »

 

Le seul vrai moment
Pour apprécier le bonheur
C’est quand il s’arrête

 

Beauf sans le savoir
Nous le sommes tous pour un autre
Et inversement

 

Soirée nostalgique
Revoir tous les être chers
Une pensée pour eux

 

Éviter l’enfant
Quelles étaient vos ruses Mesdames
Dans les temps anciens

 

Troupeaux de moutons
Menés par des ânes pervers
Ce n’est pas glorieux

 

Il n’est rien de pire
Que l’idiot persuadé
D’être intelligent

 

Mes mains sur tes fesses
Tes seins devront patienter
Partage du plaisir

 

A perte de vue
Des pâturages immenses
Seuls les oiseaux chantent

 

Terre à partager
Éduqués, non éduqués
Pas le même monde

 

Ces petits moineaux
Ils piaffaient dans nos jardins
Maintenant silence

 

Langoureux préludes
Aucune précipitation
Plaisir distillé

 

Douce après midi
Dans la petite maison
Château inutile

 

L’orage est au loin
De plus en plus fort il gronde
C’est bientôt pour nous

 

Bobos et cassos
Un concert les réunit
Mixité sociale

 

oh pardon ma tchat
Je crois bien que GPT
Ça sent pas bien bon

 

Casquette et bonnets
Pour la tête et pour les seins
Je tire mon chapeau

 

Quelques notes par jour
Ukulélé ou saxo
Les oreilles adorent

 

Escrocs au pouvoir
Combien de têtes à tomber
La tâche est immense

 

Rosée du matin
Partir fouler l’herbe fraîche
L’esprit sera vif

 

Il me dit bonjour
Me sourit sans me connaître
D’un coup deux heureux

 

Sable à tamiser
Prendre une raquette de tennis
Tout passe au travers

 

Vivre malgré tout
Pendant que tombent les bombes
Je fais mon jardin

 

Vers un monde nouveau :
Absolument impossible !
Parce que l’Homme est Homme . . .

 

Climato-sceptiques
Difficile de les comprendre
Ouvrons le débat

 

S’il est trop tendu
Ne tire pas sur l’élastique
Il pourrait casser

 

Tous ces gens parfaits
Un point choquant sur chacun
Faut-il les exclure

 

Adoucir les mœurs
On aurait tous à gagner
Que vice la musique !

 

Je te bois des yeux
Mes oreilles te sont tout ouïes
Parle-moi, j’attends

 

Sans sens est la vie
A quoi bon lui en chercher un
C’est perdre son temps

 

Attendons demain
Il sera un autre jour
N’en disons pas plus

 

Dessin au fusain
Entre rehauts et jeux d’ombre
L’art de la nuance

 

La séparation
Se sont-ils aimés un jour
Ou pour faire semblant

 

Une pensée m’effleure
Arrive un flou dans les yeux
Cet être sensible

 

Question récurrente
Quel chemin vais je emprunter
Un choix cornélien

 

Très bien pour l’instant
Sous peu un choc effroyable
Bascule de la vie

 

Au son de son sax
Elle ondule comme un serpent
Venin à venir

 

Oser tenir tête
Aussitôt mis à l’index
Mais l’honneur est sauf

 

J’ai toujours raison
Si on me prouve le contraire
Je tourne les talons

 

C’est tombé sur lui
Il n’avait rien demandé
Dure loi du hasard

 

Sécheresse ici
Des pluies torrentielles ailleurs
Quelle répartition !

 

La guerre en Ukraine
Quand parlera-t-on de paix
Pas l’ordre du jour

 

Un pigeon se lâche
Je suis bêtement dessous
Devinez la suite

 

Enfin la pluie tombe
Il jette son chapeau en l’air
Tout comme ses aïeux

 

Fête partout en ville
Terrasses des cafés bondées
Ça sent le bonheur

 

Lui dire qu’elle est belle
Elle le sait depuis longtemps
C’est donc inutile

 

Quand les yeux se ferment
Il s’ouvre un monde merveilleux
Évasion totale

 

Que j’aime ces odeurs
Parfums naissants au printemps
La nature repart

 

Gare aux tentations
Nombreuses en temps incertains
Toutes ne sont pas bonnes

 

Un vent déchaîné
Bourrasques impressionnantes
Danger sous les arbres

 

Balade en montagne
Remplir les poumons d’air pur
C’est bon pour l’esprit

 

Traite matinale
Tous les jours ça recommence
La vie paysanne

 

La pédophilie
Tort de viser que l’église
Il faut élargir

 

Ainsi va la vie
Dégradation lente et sûre
Aujourd’hui en France

 

Un soleil trompeur
Il brille comme un président
Traître mois d’avril

 

Concert de casseroles
Partout en ville ou banlieue
Un bruit inaudible

 

Le peuple en souffrance
Rien en soi de très nouveau
Ça devrait durer

 

Quelques-uns l’élisent
Puis les ordres viennent d’ailleurs
Marché de dupes

 

Chargé de mission
Un titre qui en dit long
Autre corruption

 

Ubu n’est pas mort
Des fous qui guident les aveugles
Triste destinée

 

Galbe de la croupe
S’en suit la queue du cheval
Un plaisir à voir

 

Mépris sur mépris
Que ce type est détestable
Jusqu’où ira-t-il

 

L’un dit « vacciné »
Un autre crie au mensonge
Aucun démenti

 

Troubler les enfants
Projet du plus mauvais genre
Elites perverties

 

Sage et de bon sens
Il est top et rationnel
C’est lui qu’il faut suivre

 

Du blanc sur fond bleu
Curieuses traînées persistantes
Un ciel inquiétant

 

La nouvelle folie
Choix du sexe des petits anges
Qui veut les détruire  ?

 

Départ en mémoire
Plusieurs années ont passé
L’oeil encore humide

 

Drôle de guerre n’est plus
Les militaires évoluent
C’est la guerre des drones

 

Beauté de ces herbes
Sur un lit de sable fin
Bientôt gorgées d’eau

 

Caresses du matin
Par le sommeil engourdies
Peinent à émerger

 

S’imposer en force
Il s’en suit de la rancœur
Qui sera violence

 

Nul en son pays
Sur ceux qui sont ses fidèles
Ne peut s’appuyer

 

Les nouveaux réflexes
Plutôt qu’ouvrir la fenêtre
Baisser la chaudière

 

Dures lois des marchés
S’il suffisait de marcher
Mais il faut courir

 

Du mal à le croire
Si joli petit agneau
Demain l’abattoir

 

Forgées par l’histoire
Leurs lignes épousent les reliefs
Au fil des accords

 

Tirées au cordeau
Par l’envahisseur pressé
Qui veut en finir

 

Pure idée de l’homme
Les animaux les franchissent
C’est tout naturel

 

En flux et reflux
Les frontières avancent, reculent
Au gré des combats

 

Épris l’un de l’autre
Barbelés et miradors
Amours empêchées

 

Peuples déchirés
Parcelles de terres morcelées
Un désastre humain

 

Des puissants la veulent
Les petits doivent se taire
Dure loi de la vie

 

La terre est entière
Pour elle il n’est de frontières
Quand le verra-t-on ?

 

Les députés boivent
Mais ce sont nous qui trinquons
Pas les Bourbons

 

La ville électrique
Sols et sous-sols dévastés
Des bobos heureux

 

Ma piscine sans eau
Le bétail lui meurt de soif
Il n’aura plus d’os

 

Le corps est fait d’eau
Un certain théâtre aussi
Celui de l’absurde

 

Attaques incessantes
Pour diviser l’ennemi
A lui de faire corps

 

Dégâts de la drogue
Un humoriste en prison
Ça ne rigole plus

 

Est au sud Ernest
Alors qu’on la dit à l’ouest
Cette Eléonore

 

Le confort des uns
Repose sur l’enfer des autres
Où te situes-tu ?

 

Les mineurs mineurs
Encore sur terre jeunes sous terre
Un problème majeur

 

Sept l’appellent Papy
Il n’a jamais été Papa
C’est du en même temps

 

Question entre nous
Qui partira en premier
D’ici là, vivons !

 

Les églises en feu
Les mosquées en construction
Changement radical

 

WhatsApp au volant
Le choix de la Liberté
Des morts innocents

 

Le film à l’envers
Certaines scènes à modifier
Malheur en bonheur

 

Un trésor trouvé
Depuis longtemps il est là
Bonheur quotidien

 

L’histoire des heures sombres
Comme le monstre du Loch Ness
Elles refont surface

 

Construire est très long
Une seconde un mot suffit
Et tout est détruit

 

Le printemps revient
L’espoir et le renouveau
Chantez mes oiseaux

 

Un pas après l’autre
Sur le chemin de la vie
Parcours fascinant

 

Combat militant
Triste écriture inclusive
La langue est victime

 

Décisions ignobles
Se taire est être complice
Il faut se lever

 

Si tu meurs de faim
Laisse Thomas dans l’étalon
Te dit le jockey

 

Pas très dégourdie
L’empotée auvergnate
Mais on l’aime bien

 

La fin de l’hiver
Elle a sorti la terrasse
Joie d’y prendre un verre

 

Une vieille auto
Restée longtemps sans rouler
On the road again

 

Des jaunes et des verts
Avancer d’un pas léger
Sérénité douce

 

Maisons sur échasse
Bercées au fil des marées
Le temps peut couler

 

Entrée dans sa vie
Son corps d’ange cache un démon
Un drame à venir

 

Ronds et amples gestes
Des épaules jusqu’à la croupe
Tout un corps dompté

 

Vautours embusqués
Les petits sont à l’abri
Car les mamans veillent

 

Matin c’est trop tôt
Soir c’est par contre trop tard
Un terrain d’entente

 

Avec son corps beau
Elle aime paraitre à la ville
Étant encore belle

 

La mère et l’enfant
Le corps beau et l’heureux niard
Deux façons de dire

 

Plaisir de chanter
A tout moment en tout lieu
Se laisser aller

 

Un zodiac en mer
D’énormes vagues se déchaînent
Traversée d’enfer

 

La ville en vélo
Pas toujours de tout repos
Il faudra du temps

 

Un immense merci !
Une porte ouverte sans réserve
Un moment magique

 

Bien étrange affaire
Devait parler, fut noyée
On ne saura pas

 

Une facture salée
Pour quatre vingt dix convives
Sacrée casserole

 

On accuse le chef
Silence des autorités
Cela est suspect

 

Instant de bonheur
Entre animaux partagé
Sage et profitable

 

La France va sombrer
En raison des Europhiles
L’Allemagne est heureuse

 

Ce n’est pas nouveau
Chaque farce veut un dindon
Le prochain, c’est toi ?

 

Bill et Mélinda
Des prénoms qui sonnent doux
Mais c’est à trembler

 

Mensonge au grand jour
Bien trop fiers pour s’excuser
Honte au vil orgueil

 

Les vautours s’acharnent
Pour des intérêts sordides
L’enfer les attend

 

Bravo Professeur
Sans faille le cap maintenu
Grande dignité

 

Colombes ou vautours
Chacun leur utilité
Pas le même message

 

Un pré au printemps
Les fleurs jaunes et l’herbe verte
Tes cheveux aux vents

 

Tu étais si belle
Le temps s’est joué de toi
Ton charme est ailleurs

 

Égrainer les heures
Toute une nuit de souffrance
Jour long à venir

 

École de commerce
Belle carrière en marketing
Fin en burn-out

 

La douce insouciance
Beaucoup en ont profité
Jusqu’à l’indécence

 

Pour tomber malade
N’attendez pas le week-end
Le risque est plus grand

 

Les rayons sont pleins
Pas besoin de s’inquiéter
Consommons encore

 

Au sombre avenir
Opposons nos joies et rires
Toujours ça de pris

 

Échiquier mondial
On connaît les Roi et Reine
Qui sera le Fou

 

Avec le sourire
Il vend la Route de la Soie
Drame en gestation

 

Régime bananier
Choyer copains et coquins
Bonnes planques pour chacun

 

Souvent pour un rien
Cessons de nous quereller
La vie est si belle

 

Plus dur de partir
Rester à proximité
Tant à découvrir

 

Agneau dans ton pré
Oser t’enlever ce bonheur
Prendre un autre plat

 

Au jeu des alliances
Vont et viennent les liaisons
Question d’intérêts

 

Le pouvoir du maître
La soumission obligée
Les disciples en pleurs

 

S’il disparaissait
Le pays serait en liesse
Mais ce n’est qu’un rêve

 

C’en est terminé
Plus qu’une page à tourner
Souvenir et temps

 

La nuit veut venir
Au loin le soleil résiste
Demain il revient

 

Chaude cérémonie
Tous les proches font corps et qu’un
La paix est en nous

 

Journée magnifique
Puis ce soir viendront des pleurs
Penserons à toi

 

Ose franchir l’obstacle
Une fois de l’autre côté
La vie t’est offerte

 

C’est riche et varié
Comme eut dit Ricé Barrier
Paysage sublime

 

Un immense bravo
Et des milliers de mercis
Aux sauveurs de vies

 

Après tant d’années
Des nuits aux désirs ardents
Corps encore aimé

 

Les dix chattes hurlaient
Au désir de voir l’amant
Scandale en son temps

 

Menés en bateau
Loin de ce que nous avions
Un drôle de voyage

 

L’idée était belle
Nous l’avons crue dur comme fer
Elle n’était que leurre

 

Traitres à la nation
Ils nous conduisent à la ruine
Europe kafkaïenne

 

Les Amérindiens
Ils ont été affamés
Bientôt notre tour

 

Ma main sur ce ventre
Qui porta nos deux enfants
Je vais bien dormir

 

Tu es monté tard
Et moi je suis ta grenouille
C’est ce que l’on croit

 

Nuit noire yeux fermés
Je te vois de mes caresses
Douce et chaude ambiance

 

Bateau égaré
Par le barrage aspiré
Ne peut s’échapper

 

Lunettes sur le nez
Les yeux fermés dans la nuit
Les rêves sont plus nets

 

La vie parmi nous
Un jour elle est emportée
Place au temps de deuil

 

Nourrir ses pensées
En l’absence de l’être cher
Dans son souvenir

 

Elles ne veulent que vivre
Leurs tyrans les interdisent
Souhaitons qu’elles l’emportent

 

Ne mènent pas qu’à Rome
A toi de choisir le bon
Vie n’a qu’un chemin

 

Malin le devin
Qui peut prédire le futur
Grande incertitude

 

La sobriété
Un sage concept oublié
Il va revenir

 

Jets cloués au sol
Le vent aurait-il tourné
Changement dans l’air

 

Sabotage en mer
A qui profite le crime
Plus tard nous saurons

 

Bientôt le départ
Je n’en ai plus pour longtemps
A toi nouvelle vie

 

Nuitées insolites
Du piment dans l’ordinaire
Bon pour le bonheur

 

Heureuse ou contrainte
La décroissance est en route
Autant bien la vivre

 

Sur ma bouche assise
Libre et offerte comme jamais
La suite est suave

 

Trop longtemps en paix
Embraser le continent
C’est en gestation

 

Vont-ils arriver
Ils sont haineux et armés
Quel accueil offrir

 

En lui rajoutant
Deux jolies petites moustaches
On comprendrait mieux

 

Vacances terminées
Pour nos députés pantins
Place à la vacance

 

S’étirer le corps
Avant de sortir du lit
Moment bénéfique

 

Si dès le lundi
Tu penses déjà au week-end
Change donc de boulot

 

Sacrés godillots
Ils s’ébrouent dans tous les sens
Que de vent brassé

 

Sur toi veille l’oeil
En tout lieu et à toute heure
Sens-toi protégé

 

Jolis petits rats
Entre pointes et entrechats
Magique opéra

 

La grande muette
N’a pas dit son dernier mot
L’oreille sera sourde

 

Un acte gratuit
Seul plaisir de faire du mal
Cracher son venin

 

Un jour de leurs actes
Souhaitons qu’ils aient à répondre
Châtiment hors pair

 

Sur l’Île-aux-Plaisirs
Soir avec elle aux désirs
Nos pensées s’inspirent

 

Finie la prison
Retrouvée la liberté
Mais aussi ses pièges

 

Une fesse en main gauche
Ainsi qu’un sein en main droite
Bonheur des rondeurs

 

Garder un secret
Dur et lourd à soi tout seul
Pourtant à ce prix

 

Tu es sur le coup
Accroche-toi jusqu’au bout
Bientôt la victoire

 

Comment revenir
Exclus d’une telle violence
Ce n’est pas possible

 

Jour du jugement
Un châtiment exemplaire
Notre délivrance

 

Trouver le mot juste
A propos, au bon moment
Exercice de style

 

Sur les quais de gare
Les voyageurs vont et viennent
Toutes ces vies se croisent

 

Malgré tous les morts
Encore traités d’antivaxx
Les non injectés

 

Dans le matin clair
Bercé d’actualités
Réveil d’idées noires

 

Chez les Grands Bretons
Il pleut des chats et des chiens
Nous on dit des cordes

 

Comme un parapluie
De l’enfance à la vieillesse
Déplie puis replie

 

La bombe atomique
Eux seuls l’ont utilisée
Jamais inquiétés

 

Dans sa cheminée
Que du bon bois de Boulogne
Et un bouffadou

 

Il est dit Géant
Parmi les 80 puys
Dominant la chaîne

 

Longs et effilés
Ils caressent les octaves
Plaisir des oreilles

 

Sous ces eaux dormantes
Toute une vie fourmille
Source d’avenir

 

Tous ces beaux parleurs
Qui défilent sur les plateaux
La source ne tarit

 

Avant toi j’étais
Tu es et je ne suis plus
Continue à être

 

Le rouge en avant
La couleur du passionnel
Celle aussi du sang

 

Le raisin est mur
Arrive le temps des vendanges
Puis le vin à boire

 

Oubli Khashoggi
Se rafraîchir la mémoire
Question de devoir

 

A manger pour tous
Il va falloir composer
Qu’en pensent les bovins

 

Le calme est en toi
Toutes tes pensées s’apaisent
Sereinement, va

 

Spectateurs dociles
Comptent les points sans y croire
Puis la guerre éclate

 

Un bébé lama
A l’aise même s’il vient de loin
Du bonheur à voir

 

Les salles de torture
On les croirait d’un autre âge
Elles sont à nos portes

 

Un jour dans la peine
Couleurs fades, au mieux pastelles
Soir lent à venir

 

Unissons les corps
Ensemble ils seront plus forts
Leurs cœurs moins meurtris

 

Enlevées les broches
Mobilité retrouvée
C’est un grand plaisir

 

Bouée rouge en vue
Un nageur est en dessous
Il faut l’éviter

 

Les gendarmes sonnent
Leurs quelques mots sont glaçants
Et la vie bascule

 

La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Mais pas de mourir

 

Être heureux d’un rien
De ce que l’on nomme bonheur
Est une recette

 

Quand on n’est que veau
Dirigé vers l’abattoir
C’est Mort ou Sursaut

 

Un ciel bas et lourd
Se répand sur la campagne
Charme de l’automne

 

J’en suis convaincu
L’inégalité des chances
Vaut un ministère

 

Silence pesant
Il n’y a plus de commerces
Le village se meurt

 

Mangeons des fruits
Dans le respect des saisons
N’en sont que meilleurs

 

Covid ténébreux
Mais grâce à vous la lumière
Merci les amis

 

Manger un des cerfs
Pour tout plat de résistance
Bonheur du chasseur

 

Il est des tortures
Où le bourreau souffre aussi
C’est bien du gâchis

 

La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Jamais de mourir

 

Comptez les lèche-culs
Ils pullulent de partout
Comme aux temps des rois

 

Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Et vogue la galère

 

Quelques-uns déconnent
L’autorité réagit
Nous subissons tous

 

Roman national
Écrit par des corrompus
On doit adhérer

 

Il faudrait agir
Journée de labeur en vue
Trop bien sous la couette

 

Tous ces rigolos
Des ministres aux journalistes
Gangrènes du pays

 

Deux papillons volent
Mais qu’ont-ils donc dans la tête
On dirait qu’ils s’aiment

 

Des blés en farine
Le pain bientôt en étale
Avoir de quoi manger

 

Par monts et par vaux
Tout ce chemin parcouru,
Ils sont épuisés

 

Un rafiot de fortune
Par mer calme et pleine lune
Périlleux voyage

 

Des mots en chanson
Une mélodie accompagne
Le message passe

 

Bleu radieux du ciel
Des avions de chasse décollent
Pluie de bombes soudaine

 

C’est l’après-midi
Dans le jardin l’enfant joue
N’en demande pas plus

 

Rondes à croquer
Ivresse de leurs couleurs vives
Le plaisir des yeux

 

Le ciel devient noir
Le gros temps va s’installer
Finis les beaux jours

 

Juste pour le plaisir
Porter des coups sans raison
Pourquoi tant de haine

 

Discrètement éteinte
Un zigoto lui succède
Couronne mal en point

 

L’Allemagne fut vaincue
Puis vint l’aubaine de l’Ukraine
Vengeance sur les Russes

 

Mes pensées ce soir
Aux Ukrainiens russophones
Que les Azov torturent

 

Prends moi dans tes pattes
Pour un gros câlin douillet
Titoutou d’amour

 

Ces chefs qui sont ânes
Où vont ils donc nous conduire
L’abîme n’est plus loin

 

Les opportunistes
En raisonnant à court terme
Eux aussi détruisent

 

Reluisent dans la nuit
De la pleine lune éclairés
Les poils du berger

 

Électricité
On devra la partager
Les nantis aussi ?

 

Cadeaux somptueux
Que l’on croyait généreux
Ne flattaient qu’ego

 

Volcans endormis
Aux douces rondeurs apaisantes
Sans cesse contemplées

 

Les ors disparaissent
Ne s’en émeuvent les sages
Richesse des songes

 

Lové contre toi
Dans l’attente du jour qui vient
Moment de bonheur

 

Ils veulent nous voler
La richesse qui est en nous
Sachons nous méfier

 

Route de la Soie
Qui dessine le nouveau monde
Avance à grands pas

 

Sordide arme blanche
Au bout du quai c’est la mort
Qu’il allait croiser

 

Ainsi qu’un calice
Entre mes mains ton bassin,
Ivresse annoncée

 

Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Futur incertain

 

Le père est un guide
S’il est absent pour l’enfant
Comment le vit-il ?

 

Traité d’en.cu.lé
Rit, s’en tape, comme de ta France
Toi, tu en penses quoi ?

 

Ce type est abject
Du génie en politique
N’en a que le mal

 

Comptez les fayots
Ils grenouillent de toutes parts
Comme aux temps des Rois

 

Fourche du diable en main
Il extirpe la gentiane
Geste de Titan

 

Malgré la nuit noire
Elle continue de tourner
Demain jour levant

 

En pays d’Aubrac
Lignes d’horizons lointains
Libèrent les pensées

 

Heure devenant grave
Quand sont interdits les textes
Non conventionnels

 

Je le vois venir
A pas feutré de Panzer
Ce noir avenir

 

Tirer sur la corde
Quelles seront les conséquences
Si d’un coup elle casse

 

Petit doigt cassé
A lui seul peut tout changer
Dans ton quotidien

 

Des ordres sordides
A l’encontre de soignants
Croyez vous qu’ils dorment ?

 

De toute la cinquième
Jamais fut autant haï
Que ce Président

 

On le dit vaccin
Il n’est pas sûr que Pasteur
Soit du même avis

 

Papillon de nuit
Autour de la lampe tourne
Elle s’éteint, il part

 

D’un doigt délicat
Tendres et douces caresses
Désir puis plaisir

 

Même après leur mort
De leur vivant tant abjects
Dure paix intérieure

 

Savoure ton bonheur
Qui est là devant ta porte
Demain l’on ne sait

 

Toute dénudée
Une folle envie d’être aimée
Vienne le clair de lune

 

Toutes les mamans
Puisse-t-on encore longtemps
Leur clamer je t’aime

 

Fraîchement coupée
Herbe verte bientôt en foin
Réserves d’hiver

 

Vite que vienne le soir
Dans la nuit se laisser choir
Pour ta source boire

 

Avions dans le ciel
Tapissent la nuit de leurs bombes
Désespoir au sol

 

Manipulation
Les foules ont été bernées
Jusqu’où ira-t-on ?

 

C’était tôt, printemps
Et pour nous la découverte
L’amour était né

 

Mes mains sur ton corps
Tes ronrons de chatte heureuse
Nos nuits apaisées

 

Maladie je t’aime
Mais celle des Amoureux
Prends-moi dans tes bras

 

Eau, boir’ à ta source
S’enivrer de ta pur’té
Se laver l’esprit

 

Je t’entends dehors
Merci pour ton chant l’oiseau
Dedans il apaise

 

Laisse-les monter
Sur eux tu ne peux agir
Mets-toi à l’abri

 

Planter des salades
Arroser, les voir grandir
Demain s’en nourrir

 

Serions nous des Bill ?
La logique du Bill doseur
En bloc rejetons !

 

Brumes du matin
Attendons qu’elles se dissipent
Nous verrons plus clair

 

Déclin du soleil
De nouvelles pensées surgissent
Et la nuit prend vie

 

S’il faut rationner
Que les golfs soient sauvés
Pour eux gardons l’eau

 

La nuit va tomber
Avec elle viennent les songes
Beaux ou terrifiants

 

Lentement le temps
Une à une les égraine
Secondes et heures

 

Lasse d’être féline
Une féroce tigresse
D’un coup devient-elle

 

Soignants suspendus
Au-delà de la raison
Violence inouïe

 

Sortir du sommeil
Caressé par les rayons
Du soleil qui brille

 

Construire le bonheur
Une lente et longue patience
Un rien le détruit

 

Vérité d’un jour
Que l’on grave dans le marbre
Soudain balayée

 

Douceur de l’écrin
De plaisir aller venir
Puis s’abandonner

 

Ce matin encore
Pour démarrer la journée
Sur ton corps mes mains

 

Quand le chef est nul
Et qu’il se croit le plus fort
Le pire à venir

 

Petit déjeuner
Puis aussitôt avalé
C’est l’envie de chier

 

Musique je t’écoute
Je note que tes notes m’apaisent
Sans jamais lasser

 

 

©  Pierre Couchard

Création protégée par licence
Creative Commons
Merci d’en respecter les termes d’utilisation

Partage autorisé à condition de citer l’auteur

Modification du texte non autorisée

Utilisation commerciale soumise à autorisation

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