Haïkus au fil du temps

Plus de sept cents à ce jour . . .

 

 

 

Nous n’aurons plus rien
Ainsi nous serons heureux
Et lui sera mort

 

Assis puis debout
S’il pouvait, lui, se coucher
Et enfin se taire

 

Otages à Gaza
Que de souffrances endurées
Physiques ou mentales

 

Sur ces assistants
Ne pas leur jeter l’eau propre
Propos de Ministre !

 

Menaces de mort
Ce président est si bon
Je ne peux y croire

 

Au Maroc un Roi
Roi des Pauvres et en France
Président des Riches

 

Elle ne le sait pas
Je l’imagine en plaisir
Ne jamais lui dire

 

Verbe macroner
Une idée des Ukrainiens
Ils ont tout compris

 

Verbe macroner
Aller de gauche et de droite
Et puis ne rien faire

 

Verbe macroner
Des propos grandiloquents
Coup d’épée dans l’eau

 

Réunis ici
Pour dire un dernier adieu
Le suivant est là

 

Enfant sans enfants
Boit son nesquick à 4 heures
Jeunot va t’en guerre

 

La clé du succès
Chaque jour sur le métier
Remettre l’ouvrage

 

Ton jardin secret
Entre fleurs bleues et chiendent
Serre-le contre toi

 

En ligne de mire
Un objectif à atteindre
Pour se motiver

 

La nuit est tombée
Angoisse pour celui qui souffre
Verra-t-il le jour

 

Un chef à haïr
Qui de plus est n’en est un
Et la pression monte

 

Soirée entre amis
Ce sotn des besoins vitaux
Ne pas s’en priver

 

Le destituer
Une sage solution
Il n’y a plus qu’à

 

La grenouille a chaud
Quand va-t-elle réaliser
C’est bientôt trop tard

 

Pantin psychopathe
Qu’on lui donne des jouets
Mais pas le pouvoir

 

Hier intrépide
Aujourd’hui fauteuil roulant
Surmonter l’épreuve

 

Ouvert au public
Salon de l’agriculture
Bientôt qu’un musée

 

Le pouvoir des juges
Mémorable article 4
Baillon sur la science

 

Sans les socialistes
Putains de la République
Ce fut évité

 

Foodtruck, quelle horreur !
Préférons le bouffe à roue
Vraiment plus sympa

 

Certains y croient mordicus
Dans la fraîcheur d’un ciel grisâtre
De ce triste mois de novembre

 

Surtout pas d’esprit
Il faudrait n’être que sexe
Radieux avenir

 

Le vent en rafales
Partout les feuilles s’envolent
Les idées aussi

 

Dans l’âtre il crépite
Le feu inonde la pièce
Nos corps réchauffés

 

Plage et sable fin
La mer efface les pas
Des amours se meurent

 

Le noir de la nuit
Dans le ciel aucune lune
C’est le désespoir

 

Assemblée 300
Onde de protestation
700 au Sénat

 

Quand deux corps s’attirent
Une force irrépressible
L’aimant des amants

 

Un sale quart d’heure
Ils l’ont passé à tabac
Prétexte futile

 

Où es-tu passé
Mon papy que j’aime tant
Je veux te revoir

 

Ouvre tes oreilles
Entends le chant de l’oiseau
C’est le renouveau

 

Quelques mots à peine
Et le fond de ma pensée
Te va droit au cœur

 

Souffle retenu
Dans l’attente de nouvelles
Le temps ralenti

 

A quatre cents ans
Il mérite le respect
Ce chêne ancestral

 

Une nuit ventée
Le tir a été nourri
Demandez au nez

 

Marcher de bon train
Un caillou dans la chaussure
Elle est entravée

 

Mets-toi au balcon
Regarde le temps passer
Laisse-le filer

 

Prudent au volant
En face alcool et vitesse
Effroyable choc

 

Le mot suspendu
Divers significations
Qu’en pensent les soignants

 

Avoir les pieds plats
C’est bien pour marcher sur terre
Parce qu’elle est plate

 

Que l’homme est cruel
Pour lui et pour l’animal
Jusqu’où ira-t-il

 

Vers un nouveau monde
Belle idée mais dans les faits
Les anciennes pratiques

 

La laïcité
Quand elle devient un dogme
Elle nous fait du mal

 

Pensée lumineuse
Apparue comme un éclair
Cerveau merveilleux

 

Immense dilemme
Mettre au monde un nouveau né
De quoi hésiter

 

Suffit-il d’écrire
En vers et pieds de surcroît
Pour se dire poète

 

La danseuse étoile
La portugaise on dit d’elle
La danseuse et poils

 

Venez vous servir
Dites que vous venez servir
L’hypocrisie paye

 

Rien ne vaut le rêve
Là, tout est entre tes mains
Pour du pur bonheur

 

En soins intensifs
Le temps se fait silencieux
Des vies en sursis

 

Elle tombe sans bruit
Et la ville devient blanche
Tout est ralenti

 

Douces courbures
Dont jamais je ne me lasse
Immense plaisir

 

Il en fallait un
Destructeur de la Nation
Il a l’air content

 

J’ai ouvert mon cœur
L’ivresse vint sans alcool
Force des poèmes

 

J’ai ouvert mon cœur
Une myriade d’étoiles
Un ciel enivrant

 

J’ai ouvert mon cœur
Personnes âgées en écoute
Regards lumineux

 

J’ai ouvert mon cœur
Grappes de notes ont jailli
Oreilles à l’écoute

 

J’ai ouvert mon cœur
Vos pas de danse inspirants
La muse en musique

 

J’ai ouvert mon cœur
Des mots en vers à ton endroit
L’esprit en émoi

 

J’ai ouvert mon cœur
Longues et lentes caresses
Seulement pour toi

 

Le bout du tunnel
Aux mains de tes geôliers
Quand le verras-tu

 

Le vœu de 20 heures
Disons le vœu devint leurre
Bien peu de valeur

 

Ils en ont rêvé
Un projet pharaonique
Puis un puits sans fond

 

Pour ce nouvel an
Un panier garni de vœux
Bonheur, joie, santé

 

L’aveugle le pire
Celui qui ne veut pas voir
La cause est perdue

 

Garder un secret
Pas à la portée de tous
Il faut être fort

 

Qu’il fut un bel an
Que celui-ci finissant !
Seras-tu d’accord ?

 

Le divin enfant
Sa naissance célébrée
La joie se répand

 

Envahi de nuit
Je me love dans ses bras
Bonheur et douceur

 

La nuit de Noël
L’âne et le bœuf dans la crèche
Ils soufflent le chaud

 

Stop la grande faux
Veuillez me laisser en paix
Quelques temps encore

 

Elle voit le bonheur
Son visage s’illumine
Et le fait entrer

 

Tel un funambule
Les deux pieds doux sur le fil
Nos vies en bascule

 

Plus on va moins vite
Moins on arrive plus tôt
Évident pour moi

 

Joyeux No-iel
Gardons les ailes et les îles
Et les pieds sur terre

 

Mouton tout tondu
Le sort de tout le troupeau
Moutons tous tondus

 

Ecrits sensuels
Et s’ils arrêtaient le temps
Jouissifs à lire

 

Une écharpe rouge
Plutôt une plume au cul
Ça lui irait mieux

 

Début de journée
Bisou sur ta douce peau
Un heureux présage

 

Intérieur feutré
Sans bruit devant mon écran
Souris caressée

 

S’en vont un à un
Aucun jamais n’en revient
Aller sans retour

 

Si l’aïeul te voit
Le penses-tu fier de toi
Si oui, continue

 

Langage du ciel
Seuls les sages le comprennent
Des heures d’attention

 

Banni de la Reine
Et des courtisans fayots
Pour avoir dit non

 

Je veux obéir
Sans comprendre ni savoir
Médaille garantie

 

Il n’est Vérité
Qui puisse être universelle
Bon pour la Guerre

 

Au hasard des rues
La pensée guide mes pas
Où m’emmène-t-elle

 

L’erreur est humain
Persister dans son erreur
Ça c’est inhumain

 

Pourquoi dire merci
L’Etat Providence arrose
Il est là pour ça

 

Baver de désir
Mais résister malgré tout
Garder le contrôle

 

Luisants de sueur
Exténués de fatigue
Les corps sont gisants

 

Au creux de l’hiver
En campagne solognote
Un week-end festif

 

L’enfant qu’il était
Hier encore innocent
Aujourd’hui en armes

 

Si belle était la Terre
Pourquoi l’avoir épuisée
S’en mordre les doigts

 

Gentils et Méchants
Suivre la liste officielle
Le Prêt-à-penser

 

La source est tarie
Pas la moindre goutte d’eau
Implorons la pluie

 

La rue dans la nuit
Il n’est point âme qui vive
Le silence et dors

 

Le Dur naît du Mou
Si le Mou dort le Dur dure
C’est la mort du Mou

 

Marchés de Noël
Ca va du meilleur au pire
Son compte trouver

 

Se laisser aller
Oublier dettes et huissiers
Le temps de respirer

 

De pas et de notes
Ces deux mélangent leur art
Ecoutez-les voir

 

Paris Hanouka
Crèche et Jésus en province
Aïd en banlieue

 

Mots à fleur de peau
Que l’on murmure à l’oreille
S’en suit le silence

 

Passage éphémère
Tout juste quelques années
Parti, envolé

 

Nom : arme blanche
Réponse en marche blanche
Jet de fleurs blanches

 

Un ciel gris et bas
De lourds nuages menaçants
Nouveau jour de pluie

 

Au sol et sans vie
Ces corps violés et souillés
La paix à leurs âmes

 

Un vent de folie
Oiseaux emportés au loin
Vont-ils revenir

 

Effleurer sa main
Le sac à rêves se remplit
La nuit fait le reste

 

L’adieu est prochain
Simple cycle de la vie
La loi du vivant

 

Nue et démembrée
Devant la foule exhibée
Au fond d’un pick-up

 

Sur fond d’IVG
Il se refait la cerise
Quel pauvre minus

 

Bfmtv
Média lanceur de roquets
Dire que j’y ai cru

 

Dans mon lit douillet
Pendant qu’ils manquent de tout
Et Dieu dans tout ça

 

Que dit notre roi
Il obéit à ses chefs
Son peuple il s’en tape

 

Elle était trop fée
Proie facile pour ces barbares
Pour eux un trophée

 

La plage et la mer
Rires d’enfants se sont tus
Ce sont eux qu’on tue

 

Joli petit cœur
Battre tu ne le peux plus
Honte à tes bourreaux

 

Agression subite
Souffrance au Moyen-Orient
En feu la planète

 

Le monde allant vers
Quel chemin va-t-il choisir
Le monde à l’envers

 

Russes et Chinois
Ils ont nommé le fautif
Des mots percutants

 

La rue doit se taire
Dénoncer un génocide
Passible d’amende

 

Vésubie en crue
Bus englouti par les eaux
Une perte sèche

 

Une pièce en l’air
Elle tombe sur pile ou face
En jeu l’avenir

 

Mouvements de troupes
Un temps de préliminaires
Ça joue les gros bras

 

Un vrai visionnaire
Les bien-pensants le moquaient
Mais il disait vrai

 

En tête les chefs
Sur la route des abîmes
Eux les dépravés

 

D’où sortent ces types
Qui font fi de notre histoire
Besoin de sursaut

 

Le monde se lève
Peuple de France empêché
Honte à ces censeurs

 

Là-bas l’opulence
Les petits plats dans les grands
Ici, la misère

 

Les larmes le sang
Coulent dans tes rues, Gaza
La désolation

 

Dirigeants d’Europe
Des aveugles ou des idiots
Peu-être les deux

 

Ses éclats de rire
Fini pour elle, à jamais
Un éclat d’obus

 

Fuir la peur au ventre
Rechercher un coin de paix
Question de survie

 

Un sombre avenir
Ces enfants privés d’enfance
Plus tard combattants

 

Le pauvre et la rue
Une longue histoire d’amour
Quand finira-t-elle

 

Bébés gazaouis
Entendez leurs gazouillis
Depuis leurs geôles

 

Un climat tendu
Une vague de chaleur
Un air suffoquant

 

J’ai mal à ma France
Partout ailleurs le soutien
Ici interdit

 

Ciel illuminé
Par une pluie de roquettes
Au sol la terreur

 

Prix du kilowatt
Nouvelle hausse à prévoir
Sujet électrique

 

Effet domino
Des faillites en cascade
Descente aux enfers

 

La terre a des coins
Elle ne peut donc être ronde
Alors elle est plate

 

Soutien interdit
Au pays des Droits de l’Homme
Comment l’accepter

 

Le ciel s’assombrit
Surgissent des vents de folie
A craindre le pire

 

Ma peau caressée
Du linge agité de vent
Plaisir éphémère

 

Des choses à te dire
Je parle dans ta barbe
Mots doux susurrés

 

Les yeux de l’amour
Ils en oublient de voir clair
Seraient-ils aveugles

 

Vois le funambule
Sur son fil qui déambule
Il vit dans sa bulle

 

Elle parle d’amour
Pour lui le cœur est plus bas
La fin en ébats

 

Je n’ai pas le temps
Un faux prétexte souvent
Si je le prenais

 

Tous ces animaux
Qui se dévorent entre eux
C’est impressionnant

 

Parlez-moi d’amour
Mais de sexe surtout pas
Nuance de taille

 

Tout est noir partout
Des clowns pour nous faire rire
Un besoin urgent

 

Mois de septembre
Gare aux fusils et canons
Viandards de retour

 

Si secret-défense
Ne pas y fourrer son nez
Ca peut coûter cher

 

Assis sur un banc
Le regard dans les chaussures
Il pense à la mort

 

Ne penser qu’à elle
Jour, nuit, aube ou crépuscule
Bien dure douceur

 

Arbre ancestral
Il a des choses à me dire
Je vais l’écouter

 

L’esprit d’escalier
Beaucoup d’occasions manquées
Comment rattraper

 

La terre a tremblé
Tous ces corps ensevelis
Je pleure les victimes

 

Croissance infinie
Un postulat erroné
Revoir la copie

 

Des bulles en surface
Un coup des pets dans l’eau
Affaire sans bruit

 

Président menteur
Il est dit non vacciné
Aucun démenti

 

Le regard d’un chien
Totale sincérité
Ça me rend rêveur

 

Horloge comtoise
Temps lentement égrainé
Son sourd et discret

 

Traître à la Nation
Alstom ou prix du courant
Pas l’ombre d’un doute

 

Rien n’est éternel
Un beau jour l’amour se meurt
Une autre vie naît

 

Au marché aux puces
Elle chine l’oeil bridé
Elle va trouver

 

Contre productif
Déclaration d’un ministre
Contraire assuré

 

Ce qu’elle adorait
Une après-midi pluvieuse
Rêver au beau temps

 

Maison dans les bois
Petit coin de paradis
Le silence et dors

 

Les séparations
Toute l’année ça fleurit
Aux champs moins qu’en ville

 

Terres infestées
Insectes en perdition
Jusqu’où ira-t-on

 

Fils déshérité
D’une fortune héritée
Drôles de parents

 

Silence criant . . .
Ne pas donner les données
C’est ahurissant !

 

Bien plus que des BRICS
Avec leurs nouveaux alliés
Du béton armé !

 

Jours de canicule
Il faut se mettre aux abris
Savoir s’adapter

 

C’est bientôt l’orage
Je l’entends au loin gronder
Il est en approche

 

Grand chambardement
Tout ce que l’on a construit
Il faudra détruire

 

Drame européen
Des technocrates sans âme
Greffons-leur un cœur

 

On tourne des pages
Un jour on arrive au bout
Le livre est fini

 

L’orage fait rage
Tonnerre, éclairs en tous sens
Restons à l’abri

 

Un accident grave
Il avait beaucoup trop bu
Le mâle était fait

 

Parlons de santé
Commençons par manger sain
Puis bougeons le corps

 

Se dit en patois
A bièn mangea, vaï caga
De cause à effet

 

Trois grandes arnaques
Covid, Ukraine et climat
Sont forts ces Ricains

 

Une idée en tête
Il faut aussitôt l’écrire
Sinon elle s’enfuit

 

Dans ce grand lit vide
Amours nouvelles attendues
En rêver c’est mieux

 

Cigarette au bec
Manque de classe et de grâce
Elle est libérée

 

Résoudre un problème
Commencer par la question
Elle doit être bonne

 

C’était mieux avant
C’était quand pour vous avant
En fait ça dépend

 

Chassé-croisé
Chaque été plus de bouchons
Est-ce la crise ?

 

Rejoindre les BRICs
Sénégal et Algérie
Au tour du Maroc

 

Maladie locale
Egoïsme forcené
Ca se soignera

 

Quitté le Japon
Dans la nuit Carlos has gone
Il s’est fait la malle

 

Accablé de taxes
Malheur à toi qui possèdes
Triste prédiction

 

Marches Fantastiques
Formidables parenthèses
Des journées heureuses

 

Des travaux partout
A croire qu’on est riche encore
La fuite en avant

 

Manque de fantaisie
Pas un poil qui sort du slip
Elle ne rigole pas

 

Quelle utilité
Si le matin je médite
Et le le soir je piaffe

 

A Belle-Île-en-Mer
Mit sa belle mère en île
Femme fut amère

 

Le pouvoir des juges
Ils rendent tout justifiable
Mort du justiciable

 

Le vent en rafales
Agit-il sur les esprits
Créateur d’angoisses

 

Les voix du Seigneur
On les dit impénétrables
Qu’entend-on par là

 

On dit « Qui dort dîne »
Pendant ce temps le porc pine
C’est pas toujours vrai

 

La main dans le noir
Guidée au gré du toucher
Lente exploration

 

Prénoms « recherchés »
Arrangés ou d’exception
Puis manger MacDo

 

Discours officiel
Surtout pas remettre en cause
Sinon complotisme !

 

Il faut l’accepter
L’infini dans le fini
C’est impossible

 

Temps long du climat
Temps court de la météo
Ne pas mélanger

 

Chaque fois ça marche
Raconter des conneries
Pourquoi s’en priver

 

Dans tous les domaines
Il faut raisonner marché
Temps venu pour l’eau

 

Les pluies de printemps
Tout pour l’herbe, peu pour les nappes
Qu’elles attendent l’automne

 

Jeune à la descente
Un vieux en chie dans la côte
Question : qui s’arrête ?

 

Aller faire ses courses
Le ventre plein et la bourse vide
La meilleure technique

 

Il faut s’en méfier
Si voilée, la muse elle ment
C’est à retenir

 

Et ces sms
On n’en entend plus parler
Sacrée Ursula !

 

Une pluie de baisers
Sur ton sourire lumineux
Nouvelle histoire d’eau

 

Montre-moi la lune
Sublime spectacle du soir
Coucher de sommeil

 

Est-ce vraiment utile
Des bidules plein les tiroirs
Surtout encombrants

 

Le parfait bonheur
Rien ne vaut l’imaginaire
Tout baigne dans l’huile

 

Elles aident à grandir
Apprenons de nos erreurs
Qu’à ça elles nous servent

 

Urbain dépendant
Rat des villes et Rat des champs
Rural autonome

 

Nouvelle tendance
Elles ou ils changent de genre
Un choix sans retour

 

Elle est poivre aisselle
Le poil devient grisonnant
C’est l’effet de l’âge

 

La C.A.E.O
Colonie Américaine
D’Europe de l’Ouest

 

 

La nuit des guinguettes
Qui rythme les soirs d’été
Effet cache-misère

 

 

Balade au programme
Devrait être la dernière
Lac de Gayme au vert

 

Dans les rangs silence !
Prime à ceux qui seront sages
Ca vaudra bien ça

 

Avant l’unesco
On était bien dans nos puys
Sans ces interdits

 

Sur un coup de tête
Un choix à l’emporte-pièce
Regret, mais trop tard

 

L’Etat dans l’Etat
Tout tourne en circuit fermé
La boucle est bouclée

 

Feux en forêts
Les animaux en détresse
Combien survivront

 

Accent d’Outre-Rhin
Accordé au bruit des bottes
Doucement, il vient

 

Sous l’effet du temps
Sourire devient grimace
Action d’érosion

 

Si c’est ça qu’on sert
Légumes ne poussant qu’en serre
Nourriture qui sert

 

De rouge et de noir
Elle est là, feu de l’enfer
Charmeuse et pulpeuse

 

Comment va-t-on faire
Troupeau trop grand pour le pré
En éliminer

 

Partout est prison
Question de taille de cellule
Libre, elle est plus grande

 

Le salut de l’Homme
Plusieurs théories existent
Vous y croyez, vous ?

 

Les enfants mariés
Fils et mari, fille et femme
Ce peut être ainsi

 

Parlons du suicide
Les populations l’admettent
L’Etat le rejette

 

Les grands se protègent
Les lois évoluent pour eux
Ils ne risquent rien

 

Les syndicalistes
Entre avant et maintenant
Combats différents

 

Un corps fait de grâce
Des gestes souples et purs
La danseuse étoile

 

Arrivée prochaine
Portefeuille numérique
Pour notre confort

 

Le feu d’artifice
L’illusion de la richesse
Une fin en fumée

 

Gardiens de la Paix
Malgré eux Forces de l’Ordre
Ce n’est pas pareil

 

Les jeux de hasard
Ce n’est pas qu’argent perdu
Le mieux c’est « pas touche »

 

Plus que l’on ne croit
Les citations apocryphes
Vérifions les sources

 

Tout nouveau tout beau
Le propre de tout amour
Quand il est naissant

 

Religion Dollar
De la valeur sans valeurs
Bien tristes croyants

 

La poule picore
La patte et l’œil aux aguets
Puis elle pond un œuf

 

Écoute ce moteur
On a programmé sa mort
Son terme est un hic

 

Mao l’affirmait
Expérience peigne pour un chauve
Pas vraiment d’accord

 

Les lois de l’argent
Bien beau mais il y a plus fort
Les Matières Premières

 

Vénézuela
Pays prospère mais ruiné
On suit à la trace

 

Fabriquer sa bulle
Un monde pervers et agressif
Doux havre de paix

 

Garder un secret
Résister sous la torture
Qui a ce courage ?

 

Qui est concerné
Les fins de mois difficile
Plus en plus nombreux

 

Jolies poubelles jaunes
Ailleurs un déluge de bombes
Ça ne choque personne ?

 

Sans Domicile Fixe
Contraint ou délibéré
Un dur choix de vie

 

Un chevreau vivant
En appât pour crocodile
Il est mort de peur

 

Guerre du numérique
Pouvoir d’une minorité
Régner sans partage

 

Des phares dans la nuit
Le bruit du moteur grossit
Le piéton panique

 

Je me fais un film
J’en suis le héros heureux
Pas besoin de drogue

 

C’est le Tour de France
Oubliée la couche d’ozone
Tout au maillot jaune

 

Des filles aiment les gars
D’autres filles préfèrent les filles
C’est affaire de goûts

 

Comment vais-je oser
De courage je dois m’armer
Non pas de patience

 

Au sens figuré
Je ne peux pas le sentir
Tout comme au sens propre

 

Il est peu connu
Voilà qui est fort dommage
Son nom : Klaus Schwabe

 

Elle a disparu
La douce France de Trénet
Lente destruction

 

Autant d’énergie
Au travail que pour la fête
Et si c’était vrai

 

Le manège tourne
L’enfant scrute le pompon
D’un coup il bondit

 

Marché de village
Un temps plaisant de partage
Terroir retrouvé

 

L’église est fermée
Le clocher ne sonne plus
Où est le Bon Dieu ?

 

La mer est salée
Si la tasse était sucrée
Elle serait meilleure

 

Urgence des banlieues
Le temps des béni-oui-oui
Doit être fini

 

Un serpent de mer
le projet Galileo
encore une arnaque ?

 

Sauver les vautours
Leur redorer le blason
Puis faire accepter

 

Pour anciens nazis
Abris sud-américains
Procès évités

 

Je pars sur les routes
Je veux me laver l’esprit
Un passé trop lourd

 

Trop de choses à dire
On ne se taira jamais
C’est impossible

 

Glaces à St-Martin
Le pèlerinage annuel
Une institution

 

Jaloux de Netflix
Big-pharma prévoit sa rente
Piquouze périodique

 

Crise des opiacés
Procès énorme aux US
Pas un mot en France

 

Plusieurs décennies
Lente descente aux enfers
Point de non-retour

 

Soleil sur la mer
Chaque soir nouveau spectacle
Comment s’en lasser

 

Un serpent de mer
le projet Galileo
encore une arnaque ?

 

Sauver les vautours
Leur redorer le blason
Puis faire accepter

 

Pour anciens nazis
Abris sud-américains
Procès évités

 

Mélange de peinture
Un pot est noir l’autre est blanc
Les deux font du gris

 

La famille Sackler
Mécénat plutôt douteux
C’est loin d’être clair

 

Ils crient leur détresse
Réponse de la République
Yeux et mains en moins

 

Toi et moi maman
Unis d’un amour unique
Même après la vie

 

Marmottes en Alpages
Des passants vous vous méfiez
Vous n’avez pas tort

 

Propovocateurs
Des propos provocateurs
Destabilisant

 

Aux tristes jours sombres
Mieux valent les nuits éclairées
D’elles nait la lumière

 

En marge du groupe
Autant dedans que dehors
Je suis bien ainsi

 

Il fait un malaise
On s’affaire autour de lui
Rien n’y fait, il meurt

 

La loi des marées
Quatre fois par vingt quatre heures
L’eau part et revient

 

Les pièces rapportées
Pas toujours bien intégrés
Des corps étrangers

 

Feu vert dans la nuit
Un gros camion passe au rouge
La vie tient à peu

 

Le pays en feu
Programme des festivités
La priorité

 

Le rêve est plus doux
La réalité est dure
Une réalité

 

Peuple gentillet
Une fois lobotomisé
Il va où on veut

 

La femme au pouvoir
La grosse commission d’Ursula
Gagne-t-on au change

 

Le compte à rebours
Un jour en moins chaque jour
N’y pense pas, vis

 

Comprendre la France
Plus tu bosses, plus t’es taxé
Sans bosser, tu touches

 

Quand la reverrai-je
Terne vie sans son sourire
S’armer de patience

 

Ton jardin secret
Aime-le, protège le
Filtre les entrées

 

Qu’a t-il dans la tête
la destruction du pays
Qui l’a envoyé ?

 

Marcher c’est plaisant
Un caillou dans la chaussure
Ça l’est beaucoup moins

 

Un crapaud surgit
L’annonce d’un nouvel amour
Tiens toi en éveil

 

Marmotte en alerte
L’aigle tourne dans le ciel
Rentrer dans son trou

 

Cette eau à foison
De la fonte des glaciers
A nos robinets

 

C’est souvent ainsi
Dès qu’il reprend sa voiture
Il redevient con

 

Tes bras dans mes bras
Je veux ton corps près du mien
Nous nous enlaçons

 

Une longue patience
Pour les preuves accablantes
Le temps des procès

 

Alcool, drogue et sexe
Les nouvelles priorités
Déclin programmé

 

Suivre le troupeau
C’est le choix du plus grand nombre
Tellement plus facile

 

Aucunes pour le peuple
Forces de l’ordre mobilisées
Macron en danger

 

Flics et délinquants
Le quotidien des quartiers
Un ange trépasse

 

D’une année sur l’autre
Pertes ou gains de fonction
Assez incertain

 

Une tête au football
C’est des neurones qui s’en vont
Déjà qu’au départ…..

 

Les quartiers dits chauds
Une définition nouvelle
On n’est pas gagnants

 

Un monde fait que d’elles
Ne serait-il que bonheur
Ouvrons les paris

 

A tombeaux ouverts
Sur les routes des vacances
Où est le cerveau ?

 

Chefaillon zélé
Ça, je n’aurais jamais pu
Il y en a pourtant

 

La mer, la montagne
Ce sont des milieux hostiles
Partout sont les Saints

 

Polnareff chantait
Mouche posée là sur ta bouche
Essaie avec mite

 

Je n’aurais pas cru
Où j’ai vu plus de racisme
Pas en Europe

 

Pas de clignotant
Tu sais que tu vas tourner
C’est donc inutile

 

Réduire la voilure de
Ça pourrait avoir son charme
Chasser l’inutile

 

Toutes les conventions
Ne sont que des conventions
On peut les changer

 

A main baladeuse
Résultat inattendu
C’est la main courante

 

De vie à trépas
N’en faisons pas tout un plat
C’est le lot de tous

 

Propos hypocrites
Politiques ou Commerciaux
Quid de leur conscience

 

La colère des Dieux
Ils répondent par Nemesis
A l’Hubris de l’homme

 

Rêve d’un monde meilleur
Je sais que c’est impossible
Je le rêve quand même

 

La vie m’est donnée
Mais si je me donne la mort
Reprendre c’est voler

 

Récit d’uchronie
Rejet de la Macronie
Un bol d’oxygène

 

Horror dit trois fois
Macbeth acte III scène III
Ça fait culturé

 

Les riches et leur cour
Faux semblants, flagorneries
Qui en sort grandi ?

 

Le nouveau credo
Le pouvoir de dire non
A la moindre alerte

 

On est soulagé
Il vendait son âme au diable
Il est condamné

 

Le désert avance
Du temps la banquise recule
On est au milieu

 

La fête en plein air
Soleil succès assuré
Pluie tout est foutu

 

Entends tu la pluie
Il faut rester à l’abri
Ça me plaît beaucoup

 

Les anti fouchistes
Il y a bien des anti tout
Pourquoi pas ceux là

 

La presse quotidienne
Qui lui fait encore confiance
Plus que l’on ne croit

 

Fête de la musique
Bières, frites, merguez et chipos
Pas que, c’est heureux

 

Je suis pessimiste
L’étau sur nous se resserre
Y a-t-il une issue

 

Sur le bas côté
En dehors des sentiers battus
Jamais comme les autres

 

La route est étroite
On ne peut pas se croiser
Comment va-t-on faire ?

 

Toutes ces mises aux normes
Combien auront les moyens
Mais quelles solutions

 

Respirer l’air pur
Loin de la ville polluée
Le temps d’un week-end

 

Climato-sceptique
Le climato-réalisme
C’est plus responsable

 

De plus en plus chaude
Es-tu bientôt toute à moi
J’en ai tant envie

 

La Mer de Glace fond
Chaque année plus haute plus loin
Qui peut en douter

 

On se marie moins
Plus nombreux sont les divorces
Pour quelles conséquences

 

Bois à ta santé
Elle est ton bien le plus cher
Reste à son écoute

 

Le quotidien use
Comme le vent sur le rocher
Il est insidieux

 

Le chat dans la ville
Terrible pour les oiseaux
Même repu il tue

 

Pour chaque argument
La réponse est oui mais non
Soyons plus précis

 

Ce petit Jacob,
La cherchera t-il longtemps ?
Sa maman n’est plus

 

Toi qui râles toujours
Pense aux souffrances de l’enfant
Ça fera du bien

 

Où es tu maman ?
Je suis là, dans les étoiles
Que fais tu là haut ?

 

Ère du numérique
Nous n’aurons plus la même ère
Une autre galère

 

Mes plus belles années
De musique et poésie
Elles sont devant

 

Ils quittèrent le nid
Les murs devinrent silencieux
La vie reviendra

 

La tête est pourrie
Aïe pour le reste du corps
La fin est prochaine

 

Poursuites au pénal
Faits gravissimes avérés
Médaillée en France

 

Deux et quatre roues
L’un et l’autre se doivent respect
Question de survie

 

Créer l’atmosphère
Nappe blanche et bougies rouges
Ambiance suave

 

Silence tout autour
Mieux entendre la musique
Elle nous régénère

 

Au bout du temps lourd
Écouter la pluie tomber
C’est rafraîchissant

 

Cela est un fait
La France est un beau pays
Aucun chauvinisme

 

L’art du pieux mensonge
Les susceptibilités
Sont mieux protégées

 

Ma vieille carcasse
Elle m’amènera plus loin
Si je l’entretiens

 

Comme un mamelon
Le dessin du puy de Dôme
Un mont de douceur

 

Déséquilibrée
Telle est notre société
Quand ira-t-elle mieux ?

 

Des emplois nouveaux
Très bonne initiative
Pertinence des choix ?

 

Mâchant son chewing-gum
Au concert dans cette église
Manque réel de classe

 

Se suivent les jours
Qui ne se ressemblent pas
Fort heureusement

 

Dépasser la borne
Quand la Borne est dépassée
S’attendre au danger

 

Courriers retrouvés
Tous ces secrets qu’ils dévoilent
Surprises en lisant

 

Une maison fermée
Silence après tant de vie
Espoir qu’elle revive

 

Réflexion du jour :
Le bonheur de posséder
Est-ce une certitude ?

 

A chaque funéraille
Parmi tous ceux qui sont là
Qui est le suivant ?

 

Vous me suppliez
Mais comment vous résister
L’enfer est tentant

 

Catalogue mondial
Des semences autorisées
Quelle finalité ?

 

Ce matin à l’aube
Il a fait un Avé chié
Nous prions pour lui

 

Des familles d’accueil
Pour enfants en déshérence
Un bravo immense

 

Force du bon bailleur
Il peut en faire bailler sept
Qui veut commencer ?

 

Une fois abattu
L’arbre nous sera utile
Disons-lui merci

 

Plus chaud ou plus froid
Les avis sont partagés
Mais qui a raison ?

 

Le temps qu’il va faire
Ne pas le savoir d’avance
Mieux vaut la surprise

 

Centaines de millions
Les victimes de la dernière
Prochaine en milliards ?

 

Hasard du hasard
Est-ce par le fait du hasard
Que vient le hasard ?

 

S’il vient par le train
C’est à la gare St-Lazare
Qu’arrive le hasard

 

La liste s’allonge
Au fil des semaines et mois
Dans mon cœur l’émoi

 

Longues soirées d’hiver
Pensées à la belle saison
En seront meilleures

 

Rosé(e) du matin
Ça n’a pas les mêmes effets
Si un ou deux « e »

 

Le seul vrai moment
Pour apprécier le bonheur
C’est quand il s’arrête

 

Beauf sans le savoir
Nous le sommes tous pour un autre
Et inversement

 

Soirée nostalgique
Revoir tous les être chers
Une pensée pour eux

 

Éviter l’enfant
Quelles étaient vos ruses Mesdames
Dans les temps anciens

 

Troupeaux de moutons
Menés par des ânes pervers
Ce n’est pas glorieux

 

Il n’est rien de pire
Que l’idiot persuadé
D’être intelligent

 

Mes mains sur tes fesses
Tes seins devront patienter
Partage du plaisir

 

A perte de vue
Des pâturages immenses
Seuls les oiseaux chantent

 

Terre à partager
Éduqués, non éduqués
Pas le même monde

 

Ces petits moineaux
Ils piaffaient dans nos jardins
Maintenant silence

 

Langoureux préludes
Aucune précipitation
Plaisir distillé

 

Douce après midi
Dans la petite maison
Château inutile

 

L’orage est au loin
De plus en plus fort il gronde
C’est bientôt pour nous

 

Bobos et cassos
Un concert les réunit
Mixité sociale

 

Oh pardon ma tchat
Je crois bien que GPT
Ça sent pas bien bon

 

Casquette et bonnets
Pour la tête et pour les seins
Je tire mon chapeau

 

Quelques notes par jour
Ukulélé ou saxo
Les oreilles adorent

 

Escrocs au pouvoir
Combien de têtes à tomber
La tâche est immense

 

Rosée du matin
Partir fouler l’herbe fraîche
L’esprit sera vif

 

Il me dit bonjour
Me sourit sans me connaître
D’un coup deux heureux

 

Sable à tamiser
Prendre une raquette de tennis
Tout passe au travers

 

Vivre malgré tout
Pendant que tombent les bombes
Je fais mon jardin

 

Vers un monde nouveau :
Absolument impossible !
Parce que l’Homme est Homme . . .

 

Climato-sceptiques
Difficile de les comprendre
Ouvrons le débat

 

S’il est trop tendu
Ne tire pas sur l’élastique
Il pourrait casser

 

Tous ces gens parfaits
Un point choquant sur chacun
Faut-il les exclure

 

Adoucir les mœurs
On aurait tous à gagner
Que vive la musique !

 

Je te bois des yeux
Mes oreilles te sont tout ouïes
Parle-moi, j’attends

 

Sans sens est la vie
A quoi bon lui en chercher un
C’est perdre son temps

 

Attendons demain
Il sera un autre jour
N’en disons pas plus

 

Dessin au fusain
Entre rehauts et jeux d’ombre
L’art de la nuance

 

La séparation
Se sont-ils aimés un jour
Ou pour faire semblant

 

Une pensée m’effleure
Arrive un flou dans les yeux
Cet être sensible

 

Question récurrente
Quel chemin vais je emprunter
Un choix cornélien

 

Très bien pour l’instant
Sous peu un choc effroyable
Bascule de la vie

 

Au son de son sax
Elle ondule comme un serpent
Venin à venir

 

Oser tenir tête
Aussitôt mis à l’index
Mais l’honneur est sauf

 

J’ai toujours raison
Si on me prouve le contraire
Je tourne les talons

 

C’est tombé sur lui
Il n’avait rien demandé
Dure loi du hasard

 

Sécheresse ici
Des pluies torrentielles ailleurs
Quelle répartition !

 

La guerre en Ukraine
Quand parlera-t-on de paix
Pas l’ordre du jour

 

Un pigeon se lâche
Je suis bêtement dessous
Devinez la suite

 

Enfin la pluie tombe
Il jette son chapeau en l’air
Tout comme ses aïeux

 

Fête partout en ville
Terrasses des cafés bondées
Ça sent le bonheur

 

Lui dire qu’elle est belle
Elle le sait depuis longtemps
C’est donc inutile

 

Quand les yeux se ferment
Il s’ouvre un monde merveilleux
Évasion totale

 

Que j’aime ces odeurs
Parfums naissants au printemps
La nature repart

 

Gare aux tentations
Nombreuses en temps incertains
Toutes ne sont pas bonnes

 

Un vent déchaîné
Bourrasques impressionnantes
Danger sous les arbres

 

Balade en montagne
Remplir les poumons d’air pur
C’est bon pour l’esprit

 

Traite matinale
Tous les jours ça recommence
La vie paysanne

 

La pédophilie
Tort de viser que l’église
Il faut élargir

 

Ainsi va la vie
Dégradation lente et sûre
Aujourd’hui en France

 

Un soleil trompeur
Il brille comme un président
Traître mois d’avril

 

Concert de casseroles
Partout en ville ou banlieue
Un bruit inaudible

 

Le peuple en souffrance
Rien en soi de très nouveau
Ça devrait durer

 

Quelques-uns l’élisent
Puis les ordres viennent d’ailleurs
Marché de dupes

 

Chargé de mission
Un titre qui en dit long
Autre corruption

 

Ubu n’est pas mort
Des fous qui guident les aveugles
Triste destinée

 

Galbe de la croupe
S’en suit la queue du cheval
Un plaisir à voir

 

Mépris sur mépris
Que ce type est détestable
Jusqu’où ira-t-il

 

L’un dit « vacciné »
Un autre crie au mensonge
Aucun démenti

 

Troubler les enfants
Projet du plus mauvais genre
Elites perverties

 

Sage et de bon sens
Il est top et rationnel
C’est lui qu’il faut suivre

 

Du blanc sur fond bleu
Curieuses traînées persistantes
Un ciel inquiétant

 

La nouvelle folie
Choix du sexe des petits anges
Qui veut les détruire  ?

 

Départ en mémoire
Plusieurs années ont passé
L’oeil encore humide

 

Drôle de guerre n’est plus
Les militaires évoluent
C’est la guerre des drones

 

Beauté de ces herbes
Sur un lit de sable fin
Bientôt gorgées d’eau

 

Caresses du matin
Par le sommeil engourdies
Peinent à émerger

 

S’imposer en force
Il s’en suit de la rancœur
Qui sera violence

 

Nul en son pays
Sur ceux qui sont ses fidèles
Ne peut s’appuyer

 

Les nouveaux réflexes
Plutôt qu’ouvrir la fenêtre
Baisser la chaudière

 

Dures lois des marchés
S’il suffisait de marcher
Mais il faut courir

 

Du mal à le croire
Si joli petit agneau
Demain l’abattoir

 

Forgées par l’histoire
Leurs lignes épousent les reliefs
Au fil des accords

 

Tirées au cordeau
Par l’envahisseur pressé
Qui veut en finir

 

Barrières pour humains
Les animaux les franchissent
C’est tout naturel

 

En flux et reflux
Les frontières avancent, reculent
Au gré des combats

 

Épris l’un de l’autre
Barbelés et miradors
Amours empêchées

 

Peuples déchirés
Parcelles de terres morcelées
Un désastre humain

 

Des puissants la veulent
Les petits doivent se taire
Dure loi de la vie

 

La terre est entière
Pour elle il n’est de frontières
Quand le verra-t-on ?

 

Les députés boivent
Mais ce sont nous qui trinquons
Pas les Bourbons

 

La ville électrique
Sols et sous-sols dévastés
Des bobos heureux

 

Ma piscine sans eau
Le bétail lui meurt de soif
Il n’aura plus d’os

 

Le corps est fait d’eau
Un certain théâtre aussi
Celui du Vaudeville

 

Attaques incessantes
Pour diviser l’ennemi
A lui de faire corps

 

Dégâts de la drogue
Un humoriste en prison
Ça ne rigole plus

 

Est au sud Ernest
Alors qu’on la dit à l’ouest
Cette Eléonore

 

Le confort des uns
Repose sur l’enfer des autres
Où te situes-tu ?

 

Les mineurs mineurs
Encore sur terre jeunes sous terre
Un problème majeur

 

Sept l’appellent Papy
Il n’a jamais été Papa
C’est du en même temps

 

Question entre nous
Qui partira en premier
D’ici là, vivons !

 

Les églises en feu
Les mosquées en construction
Changement radical

 

WhatsApp au volant
Le choix de la Liberté
Des morts innocents

 

Le film à l’envers
Certaines scènes à modifier
Malheur en bonheur

 

Un trésor trouvé
Depuis longtemps il est là
Bonheur quotidien

 

L’histoire des heures sombres
Comme le monstre du Loch Ness
Elles refont surface

 

Construire est très long
Une seconde un mot suffit
Et tout est détruit

 

Le printemps revient
L’espoir et le renouveau
Chantez mes oiseaux

 

Un pas après l’autre
Sur le chemin de la vie
Parcours fascinant

 

Combat militant
Triste écriture inclusive
La langue est victime

 

Décisions ignobles
Se taire est être complice
Il faut se lever

 

Si tu meurs de faim
Laisse Thomas dans l’étalon
Te dit le jockey

 

Pas très dégourdie
L’empotée auvergnate
Mais on l’aime bien

 

La fin de l’hiver
Elle a sorti la terrasse
Joie d’y prendre un verre

 

Une vieille auto
Restée longtemps sans rouler
On the road again

 

Des jaunes et des verts
Avancer d’un pas léger
Sérénité douce

 

Maisons sur échasse
Bercées au fil des marées
Le temps peut couler

 

Entrée dans sa vie
Son corps d’ange cache un démon
Un drame à venir

 

Ronds et amples gestes
Des épaules jusqu’à la croupe
Tout un corps dompté

 

Vautours embusqués
Les petits sont à l’abri
Car les mamans veillent

 

Matin c’est trop tôt
Soir c’est par contre trop tard
Un terrain d’entente

 

Avec son corps beau
Elle aime paraitre à la ville
Étant encore belle

 

La mère et l’enfant
Le corps beau et l’heureux niard
Deux façons de dire

 

Plaisir de chanter
A tout moment en tout lieu
Se laisser aller

 

Un zodiac en mer
D’énormes vagues se déchaînent
Traversée d’enfer

 

La ville en vélo
Pas toujours de tout repos
Il faudra du temps

 

Un immense merci !
Une porte ouverte sans réserve
Un moment magique

 

Bien étrange affaire
Devait parler, fut noyée
On ne saura pas

 

Une facture salée
Pour quatre vingt dix convives
Sacrée casserole

 

On accuse le chef
Silence des autorités
Cela est suspect

 

Instant de bonheur
Entre animaux partagé
Sage et profitable

 

La France va sombrer
En raison des Europhiles
L’Allemagne est heureuse

 

Ce n’est pas nouveau
Chaque farce veut un dindon
Le prochain, c’est toi ?

 

Bill et Mélinda
Des prénoms qui sonnent doux
Mais c’est à trembler

 

Mensonge au grand jour
Bien trop fiers pour s’excuser
Honte au vil orgueil

 

Les vautours s’acharnent
Pour des intérêts sordides
L’enfer les attend

 

Bravo Professeur
Sans faille le cap maintenu
Grande dignité

 

Colombes ou vautours
Chacun leur utilité
Pas le même message

 

Un pré au printemps
Les fleurs jaunes et l’herbe verte
Tes cheveux aux vents

 

Tu étais si belle
Le temps s’est joué de toi
Ton charme est ailleurs

 

Égrainer les heures
Toute une nuit de souffrance
Jour long à venir

 

École de commerce
Belle carrière en marketing
Fin en burn-out

 

La douce insouciance
Beaucoup en ont profité
Jusqu’à l’indécence

 

Pour tomber malade
N’attendez pas le week-end
Le risque est plus grand

 

Les rayons sont pleins
Pas besoin de s’inquiéter
Consommons encore

 

Au sombre avenir
Opposons nos joies et rires
Toujours ça de pris

 

Échiquier mondial
On connaît les Roi et Reine
Qui sera le Fou

 

Avec le sourire
Il vend la Route de la Soie
Drame en gestation

 

Régime bananier
Choyer copains et coquins
Bonnes planques pour chacun

 

Souvent pour un rien
Cessons de nous quereller
La vie est si belle

 

Plus dur de partir
Rester à proximité
Tant à découvrir

 

Agneau dans ton pré
Oser t’enlever ce bonheur
Prendre un autre plat

 

Au jeu des alliances
Vont et viennent les liaisons
Question d’intérêts

 

Le pouvoir du maître
La soumission obligée
Les disciples en pleurs

 

S’il disparaissait
Le pays serait en liesse
Mais ce n’est qu’un rêve

 

C’en est terminé
Plus qu’une page à tourner
Souvenir et temps

 

La nuit veut venir
Au loin le soleil résiste
Demain il revient

 

Chaude cérémonie
Tous les proches font corps et qu’un
La paix est en nous

 

Journée magnifique
Puis ce soir viendront des pleurs
Penserons à toi

 

Ose franchir l’obstacle
Une fois de l’autre côté
La vie t’est offerte

 

C’est riche et varié
Comme eut dit Ricé Barrier
Paysage sublime

 

Un immense bravo
Et des milliers de mercis
Aux sauveurs de vies

 

Après tant d’années
Des nuits aux désirs ardents
Corps encore aimé

 

Les dix chattes hurlaient
Au désir de voir l’amant
Scandale en son temps

 

Menés en bateau
Loin de ce que nous avions
Un drôle de voyage

 

L’idée était belle
Nous l’avons crue dur comme fer
Elle n’était que leurre

 

Traitres à la nation
Ils nous conduisent à la ruine
Europe kafkaïenne

 

Les Amérindiens
Ils ont été affamés
Bientôt notre tour

 

Ma main sur ce ventre
Qui porta nos deux enfants
Je vais bien dormir

 

Tu es monté tard
Et moi je suis ta grenouille
C’est ce que l’on croit

 

Nuit noire yeux fermés
Je te vois de mes caresses
Douce et chaude ambiance

 

Bateau égaré
Par le barrage aspiré
Ne peut s’échapper

 

Lunettes sur le nez
Les yeux fermés dans la nuit
Les rêves sont plus nets

 

La vie parmi nous
Un jour elle est emportée
Place au temps de deuil

 

Nourrir ses pensées
En l’absence de l’être cher
Dans son souvenir

 

Elles ne veulent que vivre
Leurs tyrans les interdisent
Souhaitons qu’elles l’emportent

 

Ne mènent pas qu’à Rome
A toi de choisir le bon
Vie n’a qu’un chemin

 

Malin le devin
Qui peut prédire le futur
Grande incertitude

 

La sobriété
Un sage concept oublié
Il va revenir

 

Jets cloués au sol
Le vent aurait-il tourné
Changement dans l’air

 

Sabotage en mer
A qui profite le crime
Plus tard nous saurons

 

Bientôt le départ
Je n’en ai plus pour longtemps
A toi nouvelle vie

 

Nuitées insolites
Du piment dans l’ordinaire
Bon pour le bonheur

 

Heureuse ou contrainte
La décroissance est en route
Autant bien la vivre

 

Sur ma bouche assise
Libre et offerte comme jamais
La suite est suave

 

Trop longtemps en paix
Embraser le continent
C’est en gestation

 

Vont-ils arriver
Ils sont haineux et armés
Quel accueil offrir

 

En lui rajoutant
Deux jolies petites moustaches
On comprendrait mieux

 

Vacances terminées
Pour nos députés pantins
Place à la vacance

 

S’étirer le corps
Avant de sortir du lit
Moment bénéfique

 

Si dès le lundi
Tu penses déjà au week-end
Change donc de boulot

 

Sacrés godillots
Ils s’ébrouent dans tous les sens
Que de vent brassé

 

Sur toi veille l’oeil
En tout lieu et à toute heure
Sens-toi protégé

 

Jolis petits rats
Entre pointes et entrechats
Magique opéra

 

La grande muette
N’a pas dit son dernier mot
L’oreille sera sourde

 

Un acte gratuit
Seul plaisir de faire du mal
Cracher son venin

 

Un jour de leurs actes
Souhaitons qu’ils aient à répondre
Châtiment hors pair

 

Sur l’Île-aux-Plaisirs
Soir avec elle aux désirs
Nos pensées s’inspirent

 

Finie la prison
Retrouvée la liberté
Mais aussi ses pièges

 

Une fesse en main gauche
Ainsi qu’un sein en main droite
Bonheur des rondeurs

 

Garder un secret
Dur et lourd à soi tout seul
Pourtant à ce prix

 

Tu es sur le coup
Accroche-toi jusqu’au bout
Bientôt la victoire

 

Comment revenir
Exclus d’une telle violence
Ce n’est pas possible

 

Jour du jugement
Un châtiment exemplaire
Notre délivrance

 

Trouver le mot juste
A propos, au bon moment
Exercice de style

 

Sur les quais de gare
Les voyageurs vont et viennent
Toutes ces vies se croisent

 

Malgré tous les morts
Encore traités d’antivaxx
Les non injectés

 

Dans le matin clair
Bercé d’actualités
Réveil d’idées noires

 

Chez les Grands Bretons
Il pleut des chats et des chiens
Nous on dit des cordes

 

Comme un parapluie
De l’enfance à la vieillesse
Déplie puis replie

 

La bombe atomique
Eux seuls l’ont utilisée
Jamais inquiétés

 

Dans sa cheminée
Que du bon bois de Boulogne
Et un bouffadou

 

Il est dit Géant
Parmi les 80 puys
Dominant la chaîne

 

Longs et effilés
Ils caressent les octaves
Plaisir des oreilles

 

Sous ces eaux dormantes
Toute une vie fourmille
Source d’avenir

 

Tous ces beaux parleurs
Qui défilent sur les plateaux
La source ne tarit

 

Avant toi j’étais
Tu es et je ne suis plus
Continue à être

 

Le rouge en avant
La couleur du passionnel
Celle aussi du sang

 

Le raisin est mur
Arrive le temps des vendanges
Puis le vin à boire

 

Oubli Khashoggi
Se rafraîchir la mémoire
Question de devoir

 

A manger pour tous
Il va falloir composer
Qu’en pensent les bovins

 

Le calme est en toi
Toutes tes pensées s’apaisent
Sereinement, va

 

Spectateurs dociles
Comptent les points sans y croire
Puis la guerre éclate

 

Un bébé lama
A l’aise même s’il vient de loin
Du bonheur à voir

 

Les salles de torture
On les croirait d’un autre âge
Elles sont à nos portes

 

Un jour dans la peine
Couleurs fades, au mieux pastelles
Soir lent à venir

 

Unissons les corps
Ensemble ils seront plus forts
Leurs cœurs moins meurtris

 

Enlevées les broches
Mobilité retrouvée
C’est un grand plaisir

 

Bouée rouge en vue
Un nageur est en dessous
Il faut l’éviter

 

Les gendarmes sonnent
Leurs quelques mots sont glaçants
Et la vie bascule

 

La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Mais pas de mourir

 

Être heureux d’un rien
De ce que l’on nomme bonheur
Est une recette

 

Quand on n’est que veau
Dirigé vers l’abattoir
C’est Mort ou Sursaut

 

Un ciel bas et lourd
Se répand sur la campagne
Charme de l’automne

 

J’en suis convaincu
L’inégalité des chances
Vaut un ministère

 

Silence pesant
Il n’y a plus de commerces
Le village se meurt

 

Mangeons des fruits
Dans le respect des saisons
N’en sont que meilleurs

 

Covid ténébreux
Mais grâce à vous la lumière
Merci les amis

 

Manger un des cerfs
Pour tout plat de résistance
Bonheur du chasseur

 

Il est des tortures
Où le bourreau souffre aussi
C’est bien du gâchis

 

La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Jamais de mourir

 

Comptez les lèche-culs
Ils pullulent de partout
Comme aux temps des rois

 

Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Et vogue la galère

 

Quelques-uns déconnent
L’autorité réagit
Nous subissons tous

 

Roman national
Écrit par des corrompus
On doit adhérer

 

Il faudrait agir
Journée de labeur en vue
Trop bien sous la couette

 

Tous ces rigolos
Des ministres aux journalistes
Gangrènes du pays

 

Deux papillons volent
Mais qu’ont-ils donc dans la tête
On dirait qu’ils s’aiment

 

Des blés en farine
Le pain bientôt en étale
Avoir de quoi manger

 

Par monts et par vaux
Tout ce chemin parcouru,
Ils sont épuisés

 

Un rafiot de fortune
Par mer calme et pleine lune
Périlleux voyage

 

Des mots en chanson
Une mélodie accompagne
Le message passe

 

Bleu radieux du ciel
Des avions de chasse décollent
Pluie de bombes soudaine

 

C’est l’après-midi
Dans le jardin l’enfant joue
N’en demande pas plus

 

Rondes à croquer
Ivresse de leurs couleurs vives
Le plaisir des yeux

 

Le ciel devient noir
Le gros temps va s’installer
Finis les beaux jours

 

Juste pour le plaisir
Porter des coups sans raison
Pourquoi tant de haine

 

Discrètement éteinte
Un zigoto lui succède
Couronne mal en point

 

L’Allemagne fut vaincue
Puis vint l’aubaine de l’Ukraine
Vengeance sur les Russes

 

Mes pensées ce soir
Aux Ukrainiens russophones
Que les Azov torturent

 

Prends moi dans tes pattes
Pour un gros câlin douillet
Titoutou d’amour

 

Ces chefs qui sont ânes
Où vont ils donc nous conduire
L’abîme n’est plus loin

 

Les opportunistes
En raisonnant à court terme
Eux aussi détruisent

 

Reluisent dans la nuit
De la pleine lune éclairés
Les poils du berger

 

Électricité
On devra la partager
Les nantis aussi ?

 

Cadeaux somptueux
Que l’on croyait généreux
Ne flattaient qu’ego

 

Volcans endormis
Aux douces rondeurs apaisantes
Sans cesse contemplées

 

Les ors disparaissent
Ne s’en émeuvent les sages
Richesse des songes

 

Lové contre toi
Dans l’attente du jour qui vient
Moment de bonheur

 

Ils veulent nous voler
La richesse qui est en nous
Sachons nous méfier

 

Route de la Soie
Qui dessine le nouveau monde
Avance à grands pas

 

Sordide arme blanche
Au bout du quai c’est la mort
Qu’il allait croiser

 

Ainsi qu’un calice
Entre mes mains ton bassin,
Ivresse annoncée

 

Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Futur incertain

 

Le père est un guide
S’il est absent pour l’enfant
Comment le vit-il ?

 

Traité d’en.cu.lé
Rit, s’en tape, comme de ta France
Toi, tu en penses quoi ?

 

Ce type est abject
Du génie en politique
N’en a que le mal

 

Comptez les fayots
Ils grenouillent de toutes parts
Comme aux temps des Rois

 

Fourche du diable en main
Il extirpe la gentiane
Geste de Titan

 

Malgré la nuit noire
Elle continue de tourner
Demain jour levant

 

En pays d’Aubrac
Lignes d’horizons lointains
Libèrent les pensées

 

Heure devenant grave
Quand sont interdits les textes
Non conventionnels

 

Je le vois venir
A pas feutré de Panzer
Ce noir avenir

 

Tirer sur la corde
Quelles seront les conséquences
Si d’un coup elle casse

 

Petit doigt cassé
A lui seul peut tout changer
Dans ton quotidien

 

Des ordres sordides
A l’encontre de soignants
Croyez vous qu’ils dorment ?

 

De toute la cinquième
Jamais fut autant haï
Que ce Président

 

On le dit vaccin
Il n’est pas sûr que Pasteur
Soit du même avis

 

Papillon de nuit
Autour de la lampe tourne
Elle s’éteint, il part

 

D’un doigt délicat
Tendres et douces caresses
Désir puis plaisir

 

Même après leur mort
De leur vivant tant abjects
Dure paix intérieure

 

Savoure ton bonheur
Qui est là devant ta porte
Demain l’on ne sait

 

Toute dénudée
Une folle envie d’être aimée
Vienne le clair de lune

 

Toutes les mamans
Puisse-t-on encore longtemps
Leur clamer je t’aime

 

Fraîchement coupée
Herbe verte bientôt en foin
Réserves d’hiver

 

Vite que vienne le soir
Dans la nuit se laisser choir
Pour ta source boire

 

Avions dans le ciel
Tapissent la nuit de leurs bombes
Désespoir au sol

 

Manipulation
Les foules ont été bernées
Jusqu’où ira-t-on ?

 

C’était tôt, printemps
Et pour nous la découverte
L’amour était né

 

Mes mains sur ton corps
Tes ronrons de chatte heureuse
Nos nuits apaisées

 

Maladie je t’aime
Mais celle des Amoureux
Prends-moi dans tes bras

 

Eau, boir’ à ta source
S’enivrer de ta pur’té
Se laver l’esprit

 

Je t’entends dehors
Merci pour ton chant l’oiseau
Dedans il apaise

 

Laisse-les monter
Sur eux tu ne peux agir
Mets-toi à l’abri

 

Planter des salades
Arroser, les voir grandir
Bientôt s’en nourrir

 

Serions nous des Bill ?
La logique du Bill doseur
En bloc rejetons !

 

Brumes du matin
Attendons qu’elles se dissipent
Nous verrons plus clair

 

Déclin du soleil
De nouvelles pensées surgissent
Et la nuit prend vie

 

S’il faut rationner
Que les golfs soient sauvés
Pour eux gardons l’eau

 

La nuit va tomber
Avec elle viennent les songes
Beaux ou terrifiants

 

Lentement le temps
Une à une les égraine
Secondes et heures

 

Lasse d’être féline
Une féroce tigresse
D’un coup devient-elle

 

Soignants suspendus
Au-delà de la raison
Violence inouïe

 

Sortir du sommeil
Caressé par les rayons
Du soleil qui brille

 

Construire le bonheur
Une lente et longue patience
Un rien le détruit

 

Vérité d’un jour
Que l’on grave dans le marbre
Soudain balayée

 

Douceur de l’écrin
De plaisir aller venir
Puis s’abandonner

 

Ce matin encore
Pour démarrer la journée
Sur ton corps mes mains

 

Quand le chef est nul
Et qu’il se croit le plus fort
Le pire à venir

 

Petit déjeuner
A peine est-il avalé
Vient l’envie de chier

 

Musique je t’écoute
Je note que tes notes m’apaisent
Sans jamais lasser

 

 

©  Pierre Couchard

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