Haïkus au fil du temps . . .
Des familles d’accueil
Pour enfants en déshérence
Un bravo immense
Force du bon bailleur
Il peut en faire bailler sept
Qui veut commencer ?
Une fois abattu
L’arbre nous sera utile
Disons-lui merci
Plus chaud ou plus froid
Les avis sont partagés
Mais qui a raison ?
Le temps qu’il va faire
Ne pas le savoir d’avance
Mieux vaut la surprise
Centaines de millions
Les victimes de la dernière
Prochaine en milliards ?
Hasard du hasard
Est-ce par le fait du hasard
Que vient le hasard ?
S’il vient par le train
C’est à la gare St-Lazare
Qu’arrive le hasard
La liste s’allonge
Au fil des semaines et mois
Dans mon cœur l’émoi
Longues soirées d’hiver
Pensées à la belle saison
En seront meilleures
Rosé(e) du matin
Ça n’a pas les mêmes effets
Si un ou deux « e »
Le seul vrai moment
Pour apprécier le bonheur
C’est quand il s’arrête
Beauf sans le savoir
Nous le sommes tous pour un autre
Et inversement
Soirée nostalgique
Revoir tous les être chers
Une pensée pour eux
Éviter l’enfant
Quelles étaient vos ruses Mesdames
Dans les temps anciens
Troupeaux de moutons
Menés par des ânes pervers
Ce n’est pas glorieux
Il n’est rien de pire
Que l’idiot persuadé
D’être intelligent
Mes mains sur tes fesses
Tes seins devront patienter
Partage du plaisir
A perte de vue
Des pâturages immenses
Seuls les oiseaux chantent
Terre à partager
Éduqués, non éduqués
Pas le même monde
Ces petits moineaux
Ils piaffaient dans nos jardins
Maintenant silence
Langoureux préludes
Aucune précipitation
Plaisir distillé
Douce après midi
Dans la petite maison
Château inutile
L’orage est au loin
De plus en plus fort il gronde
C’est bientôt pour nous
Bobos et cassos
Un concert les réunit
Mixité sociale
oh pardon ma tchat
Je crois bien que GPT
Ça sent pas bien bon
Casquette et bonnets
Pour la tête et pour les seins
Je tire mon chapeau
Quelques notes par jour
Ukulélé ou saxo
Les oreilles adorent
Escrocs au pouvoir
Combien de têtes à tomber
La tâche est immense
Rosée du matin
Partir fouler l’herbe fraîche
L’esprit sera vif
Il me dit bonjour
Me sourit sans me connaître
D’un coup deux heureux
Sable à tamiser
Prendre une raquette de tennis
Tout passe au travers
Vivre malgré tout
Pendant que tombent les bombes
Je fais mon jardin
Vers un monde nouveau :
Absolument impossible !
Parce que l’Homme est Homme . . .
Climato-sceptiques
Difficile de les comprendre
Ouvrons le débat
S’il est trop tendu
Ne tire pas sur l’élastique
Il pourrait casser
Tous ces gens parfaits
Un point choquant sur chacun
Faut-il les exclure
Adoucir les mœurs
On aurait tous à gagner
Que vice la musique !
Je te bois des yeux
Mes oreilles te sont tout ouïes
Parle-moi, j’attends
Sans sens est la vie
A quoi bon lui en chercher un
C’est perdre son temps
Attendons demain
Il sera un autre jour
N’en disons pas plus
Dessin au fusain
Entre rehauts et jeux d’ombre
L’art de la nuance
La séparation
Se sont-ils aimés un jour
Ou pour faire semblant
Une pensée m’effleure
Arrive un flou dans les yeux
Cet être sensible
Question récurrente
Quel chemin vais je emprunter
Un choix cornélien
Très bien pour l’instant
Sous peu un choc effroyable
Bascule de la vie
Au son de son sax
Elle ondule comme un serpent
Venin à venir
Oser tenir tête
Aussitôt mis à l’index
Mais l’honneur est sauf
J’ai toujours raison
Si on me prouve le contraire
Je tourne les talons
C’est tombé sur lui
Il n’avait rien demandé
Dure loi du hasard
Sécheresse ici
Des pluies torrentielles ailleurs
Quelle répartition !
La guerre en Ukraine
Quand parlera-t-on de paix
Pas l’ordre du jour
Un pigeon se lâche
Je suis bêtement dessous
Devinez la suite
Enfin la pluie tombe
Il jette son chapeau en l’air
Tout comme ses aïeux
Fête partout en ville
Terrasses des cafés bondées
Ça sent le bonheur
Lui dire qu’elle est belle
Elle le sait depuis longtemps
C’est donc inutile
Quand les yeux se ferment
Il s’ouvre un monde merveilleux
Évasion totale
Que j’aime ces odeurs
Parfums naissants au printemps
La nature repart
Gare aux tentations
Nombreuses en temps incertains
Toutes ne sont pas bonnes
Un vent déchaîné
Bourrasques impressionnantes
Danger sous les arbres
Balade en montagne
Remplir les poumons d’air pur
C’est bon pour l’esprit
Traite matinale
Tous les jours ça recommence
La vie paysanne
La pédophilie
Tort de viser que l’église
Il faut élargir
Ainsi va la vie
Dégradation lente et sûre
Aujourd’hui en France
Un soleil trompeur
Il brille comme un président
Traître mois d’avril
Concert de casseroles
Partout en ville ou banlieue
Un bruit inaudible
Le peuple en souffrance
Rien en soi de très nouveau
Ça devrait durer
Quelques-uns l’élisent
Puis les ordres viennent d’ailleurs
Marché de dupes
Chargé de mission
Un titre qui en dit long
Autre corruption
Ubu n’est pas mort
Des fous qui guident les aveugles
Triste destinée
Galbe de la croupe
S’en suit la queue du cheval
Un plaisir à voir
Mépris sur mépris
Que ce type est détestable
Jusqu’où ira-t-il
L’un dit « vacciné »
Un autre crie au mensonge
Aucun démenti
Troubler les enfants
Projet du plus mauvais genre
Elites perverties
Sage et de bon sens
Il est top et rationnel
C’est lui qu’il faut suivre
Du blanc sur fond bleu
Curieuses traînées persistantes
Un ciel inquiétant
La nouvelle folie
Choix du sexe des petits anges
Qui veut les détruire ?
Départ en mémoire
Plusieurs années ont passé
L’oeil encore humide
Drôle de guerre n’est plus
Les militaires évoluent
C’est la guerre des drones
Beauté de ces herbes
Sur un lit de sable fin
Bientôt gorgées d’eau
Caresses du matin
Par le sommeil engourdies
Peinent à émerger
S’imposer en force
Il s’en suit de la rancœur
Qui sera violence
Nul en son pays
Sur ceux qui sont ses fidèles
Ne peut s’appuyer
Les nouveaux réflexes
Plutôt qu’ouvrir la fenêtre
Baisser la chaudière
Dures lois des marchés
S’il suffisait de marcher
Mais il faut courir
Du mal à le croire
Si joli petit agneau
Demain l’abattoir
Forgées par l’histoire
Leurs lignes épousent les reliefs
Au fil des accords
Tirées au cordeau
Par l’envahisseur pressé
Qui veut en finir
Pure idée de l’homme
Les animaux les franchissent
C’est tout naturel
En flux et reflux
Les frontières avancent, reculent
Au gré des combats
Épris l’un de l’autre
Barbelés et miradors
Amours empêchées
Peuples déchirés
Parcelles de terres morcelées
Un désastre humain
Des puissants la veulent
Les petits doivent se taire
Dure loi de la vie
La terre est entière
Pour elle il n’est de frontières
Quand le verra-t-on ?
Les députés boivent
Mais ce sont nous qui trinquons
Pas les Bourbons
La ville électrique
Sols et sous-sols dévastés
Des bobos heureux
Ma piscine sans eau
Le bétail lui meurt de soif
Il n’aura plus d’os
Le corps est fait d’eau
Un certain théâtre aussi
Celui de l’absurde
Attaques incessantes
Pour diviser l’ennemi
A lui de faire corps
Dégâts de la drogue
Un humoriste en prison
Ça ne rigole plus
Est au sud Ernest
Alors qu’on la dit à l’ouest
Cette Eléonore
Le confort des uns
Repose sur l’enfer des autres
Où te situes-tu ?
Les mineurs mineurs
Encore sur terre jeunes sous terre
Un problème majeur
Sept l’appellent Papy
Il n’a jamais été Papa
C’est du en même temps
Question entre nous
Qui partira en premier
D’ici là, vivons !
Les églises en feu
Les mosquées en construction
Changement radical
WhatsApp au volant
Le choix de la Liberté
Des morts innocents
Le film à l’envers
Certaines scènes à modifier
Malheur en bonheur
Un trésor trouvé
Depuis longtemps il est là
Bonheur quotidien
L’histoire des heures sombres
Comme le monstre du Loch Ness
Elles refont surface
Construire est très long
Une seconde un mot suffit
Et tout est détruit
Le printemps revient
L’espoir et le renouveau
Chantez mes oiseaux
Un pas après l’autre
Sur le chemin de la vie
Parcours fascinant
Combat militant
Triste écriture inclusive
La langue est victime
Décisions ignobles
Se taire est être complice
Il faut se lever
Si tu meurs de faim
Laisse Thomas dans l’étalon
Te dit le jockey
Pas très dégourdie
L’empotée auvergnate
Mais on l’aime bien
La fin de l’hiver
Elle a sorti la terrasse
Joie d’y prendre un verre
Une vieille auto
Restée longtemps sans rouler
On the road again
Des jaunes et des verts
Avancer d’un pas léger
Sérénité douce
Maisons sur échasse
Bercées au fil des marées
Le temps peut couler
Entrée dans sa vie
Son corps d’ange cache un démon
Un drame à venir
Ronds et amples gestes
Des épaules jusqu’à la croupe
Tout un corps dompté
Vautours embusqués
Les petits sont à l’abri
Car les mamans veillent
Matin c’est trop tôt
Soir c’est par contre trop tard
Un terrain d’entente
Avec son corps beau
Elle aime paraitre à la ville
Étant encore belle
La mère et l’enfant
Le corps beau et l’heureux niard
Deux façons de dire
Plaisir de chanter
A tout moment en tout lieu
Se laisser aller
Un zodiac en mer
D’énormes vagues se déchaînent
Traversée d’enfer
La ville en vélo
Pas toujours de tout repos
Il faudra du temps
Un immense merci !
Une porte ouverte sans réserve
Un moment magique
Bien étrange affaire
Devait parler, fut noyée
On ne saura pas
Une facture salée
Pour quatre vingt dix convives
Sacrée casserole
On accuse le chef
Silence des autorités
Cela est suspect
Instant de bonheur
Entre animaux partagé
Sage et profitable
La France va sombrer
En raison des Europhiles
L’Allemagne est heureuse
Ce n’est pas nouveau
Chaque farce veut un dindon
Le prochain, c’est toi ?
Bill et Mélinda
Des prénoms qui sonnent doux
Mais c’est à trembler
Mensonge au grand jour
Bien trop fiers pour s’excuser
Honte au vil orgueil
Les vautours s’acharnent
Pour des intérêts sordides
L’enfer les attend
Bravo Professeur
Sans faille le cap maintenu
Grande dignité
Colombes ou vautours
Chacun leur utilité
Pas le même message
Un pré au printemps
Les fleurs jaunes et l’herbe verte
Tes cheveux aux vents
Tu étais si belle
Le temps s’est joué de toi
Ton charme est ailleurs
Égrainer les heures
Toute une nuit de souffrance
Jour long à venir
École de commerce
Belle carrière en marketing
Fin en burn-out
La douce insouciance
Beaucoup en ont profité
Jusqu’à l’indécence
Pour tomber malade
N’attendez pas le week-end
Le risque est plus grand
Les rayons sont pleins
Pas besoin de s’inquiéter
Consommons encore
Au sombre avenir
Opposons nos joies et rires
Toujours ça de pris
Échiquier mondial
On connaît les Roi et Reine
Qui sera le Fou
Avec le sourire
Il vend la Route de la Soie
Drame en gestation
Régime bananier
Choyer copains et coquins
Bonnes planques pour chacun
Souvent pour un rien
Cessons de nous quereller
La vie est si belle
Plus dur de partir
Rester à proximité
Tant à découvrir
Agneau dans ton pré
Oser t’enlever ce bonheur
Prendre un autre plat
Au jeu des alliances
Vont et viennent les liaisons
Question d’intérêts
Le pouvoir du maître
La soumission obligée
Les disciples en pleurs
S’il disparaissait
Le pays serait en liesse
Mais ce n’est qu’un rêve
C’en est terminé
Plus qu’une page à tourner
Souvenir et temps
La nuit veut venir
Au loin le soleil résiste
Demain il revient
Chaude cérémonie
Tous les proches font corps et qu’un
La paix est en nous
Journée magnifique
Puis ce soir viendront des pleurs
Penserons à toi
Ose franchir l’obstacle
Une fois de l’autre côté
La vie t’est offerte
C’est riche et varié
Comme eut dit Ricé Barrier
Paysage sublime
Un immense bravo
Et des milliers de mercis
Aux sauveurs de vies
Après tant d’années
Des nuits aux désirs ardents
Corps encore aimé
Les dix chattes hurlaient
Au désir de voir l’amant
Scandale en son temps
Menés en bateau
Loin de ce que nous avions
Un drôle de voyage
L’idée était belle
Nous l’avons crue dur comme fer
Elle n’était que leurre
Traitres à la nation
Ils nous conduisent à la ruine
Europe kafkaïenne
Les Amérindiens
Ils ont été affamés
Bientôt notre tour
Ma main sur ce ventre
Qui porta nos deux enfants
Je vais bien dormir
Tu es monté tard
Et moi je suis ta grenouille
C’est ce que l’on croit
Nuit noire yeux fermés
Je te vois de mes caresses
Douce et chaude ambiance
Bateau égaré
Par le barrage aspiré
Ne peut s’échapper
Lunettes sur le nez
Les yeux fermés dans la nuit
Les rêves sont plus nets
La vie parmi nous
Un jour elle est emportée
Place au temps de deuil
Nourrir ses pensées
En l’absence de l’être cher
Dans son souvenir
Elles ne veulent que vivre
Leurs tyrans les interdisent
Souhaitons qu’elles l’emportent
Ne mènent pas qu’à Rome
A toi de choisir le bon
Vie n’a qu’un chemin
Malin le devin
Qui peut prédire le futur
Grande incertitude
La sobriété
Un sage concept oublié
Il va revenir
Jets cloués au sol
Le vent aurait-il tourné
Changement dans l’air
Sabotage en mer
A qui profite le crime
Plus tard nous saurons
Bientôt le départ
Je n’en ai plus pour longtemps
A toi nouvelle vie
Nuitées insolites
Du piment dans l’ordinaire
Bon pour le bonheur
Heureuse ou contrainte
La décroissance est en route
Autant bien la vivre
Sur ma bouche assise
Libre et offerte comme jamais
La suite est suave
Trop longtemps en paix
Embraser le continent
C’est en gestation
Vont-ils arriver
Ils sont haineux et armés
Quel accueil offrir
En lui rajoutant
Deux jolies petites moustaches
On comprendrait mieux
Vacances terminées
Pour nos députés pantins
Place à la vacance
S’étirer le corps
Avant de sortir du lit
Moment bénéfique
Si dès le lundi
Tu penses déjà au week-end
Change donc de boulot
Sacrés godillots
Ils s’ébrouent dans tous les sens
Que de vent brassé
Sur toi veille l’oeil
En tout lieu et à toute heure
Sens-toi protégé
Jolis petits rats
Entre pointes et entrechats
Magique opéra
La grande muette
N’a pas dit son dernier mot
L’oreille sera sourde
Un acte gratuit
Seul plaisir de faire du mal
Cracher son venin
Un jour de leurs actes
Souhaitons qu’ils aient à répondre
Châtiment hors pair
Sur l’Île-aux-Plaisirs
Soir avec elle aux désirs
Nos pensées s’inspirent
Finie la prison
Retrouvée la liberté
Mais aussi ses pièges
Une fesse en main gauche
Ainsi qu’un sein en main droite
Bonheur des rondeurs
Garder un secret
Dur et lourd à soi tout seul
Pourtant à ce prix
Tu es sur le coup
Accroche-toi jusqu’au bout
Bientôt la victoire
Comment revenir
Exclus d’une telle violence
Ce n’est pas possible
Jour du jugement
Un châtiment exemplaire
Notre délivrance
Trouver le mot juste
A propos, au bon moment
Exercice de style
Sur les quais de gare
Les voyageurs vont et viennent
Toutes ces vies se croisent
Malgré tous les morts
Encore traités d’antivaxx
Les non injectés
Dans le matin clair
Bercé d’actualités
Réveil d’idées noires
Chez les Grands Bretons
Il pleut des chats et des chiens
Nous on dit des cordes
Comme un parapluie
De l’enfance à la vieillesse
Déplie puis replie
La bombe atomique
Eux seuls l’ont utilisée
Jamais inquiétés
Dans sa cheminée
Que du bon bois de Boulogne
Et un bouffadou
Il est dit Géant
Parmi les 80 puys
Dominant la chaîne
Longs et effilés
Ils caressent les octaves
Plaisir des oreilles
Sous ces eaux dormantes
Toute une vie fourmille
Source d’avenir
Tous ces beaux parleurs
Qui défilent sur les plateaux
La source ne tarit
Avant toi j’étais
Tu es et je ne suis plus
Continue à être
Le rouge en avant
La couleur du passionnel
Celle aussi du sang
Le raisin est mur
Arrive le temps des vendanges
Puis le vin à boire
Oubli Khashoggi
Se rafraîchir la mémoire
Question de devoir
A manger pour tous
Il va falloir composer
Qu’en pensent les bovins
Le calme est en toi
Toutes tes pensées s’apaisent
Sereinement, va
Spectateurs dociles
Comptent les points sans y croire
Puis la guerre éclate
Un bébé lama
A l’aise même s’il vient de loin
Du bonheur à voir
Les salles de torture
On les croirait d’un autre âge
Elles sont à nos portes
Un jour dans la peine
Couleurs fades, au mieux pastelles
Soir lent à venir
Unissons les corps
Ensemble ils seront plus forts
Leurs cœurs moins meurtris
Enlevées les broches
Mobilité retrouvée
C’est un grand plaisir
Bouée rouge en vue
Un nageur est en dessous
Il faut l’éviter
Les gendarmes sonnent
Leurs quelques mots sont glaçants
Et la vie bascule
La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Mais pas de mourir
Être heureux d’un rien
De ce que l’on nomme bonheur
Est une recette
Quand on n’est que veau
Dirigé vers l’abattoir
C’est Mort ou Sursaut
Un ciel bas et lourd
Se répand sur la campagne
Charme de l’automne
J’en suis convaincu
L’inégalité des chances
Vaut un ministère
Silence pesant
Il n’y a plus de commerces
Le village se meurt
Mangeons des fruits
Dans le respect des saisons
N’en sont que meilleurs
Covid ténébreux
Mais grâce à vous la lumière
Merci les amis
Manger un des cerfs
Pour tout plat de résistance
Bonheur du chasseur
Il est des tortures
Où le bourreau souffre aussi
C’est bien du gâchis
La peur de la mort
Elle empêche souvent de vivre
Jamais de mourir
Comptez les lèche-culs
Ils pullulent de partout
Comme aux temps des rois
Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Et vogue la galère
Quelques-uns déconnent
L’autorité réagit
Nous subissons tous
Roman national
Écrit par des corrompus
On doit adhérer
Il faudrait agir
Journée de labeur en vue
Trop bien sous la couette
Tous ces rigolos
Des ministres aux journalistes
Gangrènes du pays
Deux papillons volent
Mais qu’ont-ils donc dans la tête
On dirait qu’ils s’aiment
Des blés en farine
Le pain bientôt en étale
Avoir de quoi manger
Par monts et par vaux
Tout ce chemin parcouru,
Ils sont épuisés
Un rafiot de fortune
Par mer calme et pleine lune
Périlleux voyage
Des mots en chanson
Une mélodie accompagne
Le message passe
Bleu radieux du ciel
Des avions de chasse décollent
Pluie de bombes soudaine
C’est l’après-midi
Dans le jardin l’enfant joue
N’en demande pas plus
Rondes à croquer
Ivresse de leurs couleurs vives
Le plaisir des yeux
Le ciel devient noir
Le gros temps va s’installer
Finis les beaux jours
Juste pour le plaisir
Porter des coups sans raison
Pourquoi tant de haine
Discrètement éteinte
Un zigoto lui succède
Couronne mal en point
L’Allemagne fut vaincue
Puis vint l’aubaine de l’Ukraine
Vengeance sur les Russes
Mes pensées ce soir
Aux Ukrainiens russophones
Que les Azov torturent
Prends moi dans tes pattes
Pour un gros câlin douillet
Titoutou d’amour
Ces chefs qui sont ânes
Où vont ils donc nous conduire
L’abîme n’est plus loin
Les opportunistes
En raisonnant à court terme
Eux aussi détruisent
Reluisent dans la nuit
De la pleine lune éclairés
Les poils du berger
Électricité
On devra la partager
Les nantis aussi ?
Cadeaux somptueux
Que l’on croyait généreux
Ne flattaient qu’ego
Volcans endormis
Aux douces rondeurs apaisantes
Sans cesse contemplées
Les ors disparaissent
Ne s’en émeuvent les sages
Richesse des songes
Lové contre toi
Dans l’attente du jour qui vient
Moment de bonheur
Ils veulent nous voler
La richesse qui est en nous
Sachons nous méfier
Route de la Soie
Qui dessine le nouveau monde
Avance à grands pas
Sordide arme blanche
Au bout du quai c’est la mort
Qu’il allait croiser
Ainsi qu’un calice
Entre mes mains ton bassin,
Ivresse annoncée
Un peuple abruti
Des dirigeants vérolés
Futur incertain
Le père est un guide
S’il est absent pour l’enfant
Comment le vit-il ?
Traité d’en.cu.lé
Rit, s’en tape, comme de ta France
Toi, tu en penses quoi ?
Ce type est abject
Du génie en politique
N’en a que le mal
Comptez les fayots
Ils grenouillent de toutes parts
Comme aux temps des Rois
Fourche du diable en main
Il extirpe la gentiane
Geste de Titan
Malgré la nuit noire
Elle continue de tourner
Demain jour levant
En pays d’Aubrac
Lignes d’horizons lointains
Libèrent les pensées
Heure devenant grave
Quand sont interdits les textes
Non conventionnels
Je le vois venir
A pas feutré de Panzer
Ce noir avenir
Tirer sur la corde
Quelles seront les conséquences
Si d’un coup elle casse
Petit doigt cassé
A lui seul peut tout changer
Dans ton quotidien
Des ordres sordides
A l’encontre de soignants
Croyez vous qu’ils dorment ?
De toute la cinquième
Jamais fut autant haï
Que ce Président
On le dit vaccin
Il n’est pas sûr que Pasteur
Soit du même avis
Papillon de nuit
Autour de la lampe tourne
Elle s’éteint, il part
D’un doigt délicat
Tendres et douces caresses
Désir puis plaisir
Même après leur mort
De leur vivant tant abjects
Dure paix intérieure
Savoure ton bonheur
Qui est là devant ta porte
Demain l’on ne sait
Toute dénudée
Une folle envie d’être aimée
Vienne le clair de lune
Toutes les mamans
Puisse-t-on encore longtemps
Leur clamer je t’aime
Fraîchement coupée
Herbe verte bientôt en foin
Réserves d’hiver
Vite que vienne le soir
Dans la nuit se laisser choir
Pour ta source boire
Avions dans le ciel
Tapissent la nuit de leurs bombes
Désespoir au sol
Manipulation
Les foules ont été bernées
Jusqu’où ira-t-on ?
C’était tôt, printemps
Et pour nous la découverte
L’amour était né
Mes mains sur ton corps
Tes ronrons de chatte heureuse
Nos nuits apaisées
Maladie je t’aime
Mais celle des Amoureux
Prends-moi dans tes bras
Eau, boir’ à ta source
S’enivrer de ta pur’té
Se laver l’esprit
Je t’entends dehors
Merci pour ton chant l’oiseau
Dedans il apaise
Laisse-les monter
Sur eux tu ne peux agir
Mets-toi à l’abri
Planter des salades
Arroser, les voir grandir
Demain s’en nourrir
Serions nous des Bill ?
La logique du Bill doseur
En bloc rejetons !
Brumes du matin
Attendons qu’elles se dissipent
Nous verrons plus clair
Déclin du soleil
De nouvelles pensées surgissent
Et la nuit prend vie
S’il faut rationner
Que les golfs soient sauvés
Pour eux gardons l’eau
La nuit va tomber
Avec elle viennent les songes
Beaux ou terrifiants
Lentement le temps
Une à une les égraine
Secondes et heures
Lasse d’être féline
Une féroce tigresse
D’un coup devient-elle
Soignants suspendus
Au-delà de la raison
Violence inouïe
Sortir du sommeil
Caressé par les rayons
Du soleil qui brille
Construire le bonheur
Une lente et longue patience
Un rien le détruit
Vérité d’un jour
Que l’on grave dans le marbre
Soudain balayée
Douceur de l’écrin
De plaisir aller venir
Puis s’abandonner
Ce matin encore
Pour démarrer la journée
Sur ton corps mes mains
Quand le chef est nul
Et qu’il se croit le plus fort
Le pire à venir
Petit déjeuner
Puis aussitôt avalé
C’est l’envie de chier
Musique je t’écoute
Je note que tes notes m’apaisent
Sans jamais lasser
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