Sentez-vous le printemps renaître
Revenir les douceurs champêtres
Après ces mois de journées froides
Qui vous laissaient les membres roides
De ses rayons l’ami soleil
Nous réchauffe nos corps et nos cœurs
Engourdis par de longs sommeils
De Toussaint jusqu’à Chandeleur
Entendez-vous chanter l’oiseau
Perché dans l’arbre tout là-haut
Au son de ses riches vocalises
Il faut ma chère que je vous dise
Il est grand temps de s’enivrer
Vous ne pouvez toute seule rester
Prenez ma main et suivez-moi
Allons ensemble tout près du bois
Vous écouter, de ça j’ai hâte
Grande sagesse de diplomate
Pour vous confier saurai me taire
Et vos secrets laisser en terre
Moments si doux sans une caresse
Nous laisserait sur notre faim
A vous le choix de dos et fesses
Ou bien alors de ventre et seins
Après ce temps de pur plaisir
Sonnera l’heure de partir
Il nous faudra alors rentrer
Puis l’un de l’autre prendre congé