La Tour de Montpeyroux

 

 

 

Nous devons remonter aux temps moyenâgeux.
Cherchez bien alentour, peu de chance que d’un gueux
Il sorte de sa bouche quelques propos témoins
De feu Philippe Auguste présent dans un recoin

 

Les Seigneurs de la Tour d’Auvergne, prestigieux
Héritent par mariage d’un trophée malicieux.
Laurent de Médicis et sa Belle épousée
Dans la tour toute entière heureux vont habiter

 

Prônant en majesté au sommet du village
On lui doit le respect au vu de son grand âge
Balayée par les vents mais aussi par les guerres
Elle a tout affronté dès sa sortie de terre

 

De nombreux historiens avides de savoir
Ont fouillé les archives, cachés des auditoires
A force de patience, leurs travaux de fourmis
Nous ont de cette tour énormément appris

 

Invasions, incendies, aussi inondations
Ce fut pour les locaux un lieu de protection
Tout autour les campagnes se savaient protégées
Quand tous leurs autochtones se sentaient menacés

 

C’est en noble vestige de cette forteresse
Qu’elle se fait le témoin, fière comme une déesse
Des siècles écoulés où Montpeyroux connut
Tantôt succès et gloire, tantôt déconvenues

 

Sur les pas des aïeux atteignons son sommet
Gravissons toutes ses marches, tenons-nous aux aguets
En scrutant l’horizon tout en haut du donjon
Nous voilà invincibles, ces terres nous maîtrisons

 

 

 

© Pierre Couchard

 

Ce poème vous a plu, ou pas . . . Envie de réagir ?

Profitez de cet espace dédié.

Facultative, l’adresse mail est à renseigner si vous souhaitez une réponse.

 

Titre du poème :

9 + 3 =

 

Autres écrits

Une soixantaine
de poèmes

plus de 700 haïkus
en ligne

Des chansons en recherche d’interprètes . . .